Les CSR Restigouche, Chaleur et Péninsule acadienne ont conclu un partenariat avec les communautés de Eel River Bar et Pabineau. Il s’agit de la toute première collaboration de cette ampleur autour d’un projet éolien au Nouveau-Brunswick.

« Je pense que c’est la première fois que l’on voit plusieurs régions et communautés de Premières Nations se mettre ensemble pour regarder la faisabilité d’un projet. Je pense que ça augure bien pour l’avenir », témoigne président de la CSR Péninsule acadienne, Kassim Doumbia.

À l’instar de leurs voisins gaspésiens, les partenaires veulent créer un énorme parc éolien longeant la Baie-des-Chaleurs. Les nouveaux associés misent sur la rentabilité et la propreté de cette énergie renouvelable.

« Le projet éolien, on est en train de regarder avec le gouvernement, on veut faire une étude de faisabilité pour s’assurer que nos partenaires et nos communautés décident ce qu’on peut faire dans les régions du Restigouche, Péninsule acadienne et Chaleur », explique le vice-président de la CSR Restigouche, Mario Pelletier.

Plusieurs études ont démontré le potentiel de l’éolien dans la Baie-des-Chaleurs. Selon les collaborateurs autour du projet, il faut profiter de la manne… d’autant plus que les redevances seront très bénéfiques aux municipalités.

« Ce sont des projets sur appel d’offres par énergie Nouveau-Brunswick. On devra donc leur soumettre une proposition, si elle est retenue, tout dépendant du nombre de mégawatts qui est demandé, on pourrait calculer quelles seront les retombées qui reviendront aux collectivités », raconte M. Doumbia.

Les partenaires doivent toutefois attendre les résultats de l’étude de faisabilité. Ces derniers n’écartent pas l’idée de créer un grand réseau de parcs éoliens qui pourra être bonifié au fil des ans. Les partenaires ajoutent que ces installations pourraient bénéficier à l’ensemble de la province.

« Moi je pense que c’est vraiment un projet qui pourra faire son chemin. Mais, comme je le disais tout à l’heure, on n’ira pas trop vite, on s’assurera de bien faire les choses, bien consulter, bien s’assurer que les gens aient de la communication, consultation, et transparence », mentionne le vice-président CSR Restigouche.

Pour l’instant l’idée est embryonnaire, et ne sera opérationnelle que dans quelques années. Mais tous les partenaires le confirment :  le projet a le vent dans les voiles.