Les avocats des deux parties ont amené un témoin à la barre. Du côté de la Couronne, maître Pier-Olivier Bilodeau a fait entendre la victime. L’homme, aujourd’hui âgé dans la vingtaine, a raconté comment l’événement qu’il a vécu à l’âge de 11 ans affecte encore sa vie aujourd’hui. Il a demandé que l’ordonnance de non-publication soit levée, pour que son histoire puisse en inciter d’autres à dénoncer leur agresseur. 

Du côté de la Défense, un ami de la victime a confirmé qu’Éloi Dauphin avait des remords. 

La juge, Johanne Roy, tentera de rendre sa sentence le 19 juin prochain. Elle a dit qu’elle avait une foule d’éléments à prendre en considération, comme le fait qu’Éloi Dauphin est un orphelin de Duplessis et qu’il a été lui-même agressé dans son passé. 

Alors que la Défense demande 12 mois d’assignation à la résidence, la Poursuite, elle, aimerait 12 mois de détention ferme. 

Les événements se seraient produits entre le 1er août 2005 et le 30 septembre 2006. 

En 1994, Éloi Dauphin avait purgé 30 jours de prison pour attouchement sexuel.