La santé est au cœur de la campagne électorale au Nouveau-Brunswick. Tous les partis ont leurs idées pour désengorger les hôpitaux et augmenter le nombre de médecins.

«Il y en a très peu qui reviennent dans la région. C’est sûr qu’il y aurait peut-être des incitatifs comme qu’il y a eu au Québec un moment donné pour le Nord», affirme le candidat progressiste conservateur dans Edmundston-Madawaska-Centre, Gérald Lévesque. Il en fait un de ses principaux enjeux de campagne.

Son opposant estime quant à lui qu’il faut améliorer la qualité de vie des ainés.«Les gens qui demeurent dans leurs résidence et qui veulent demeurer à long terme dans leur résidence c’est des enjeux pour eux. Il faut travailler à identifier des moyens de pouvoir aider ces gens-là», affirme le libéral Jean-Claude D’Amours.

Les grandes promesses des principaux partis sont toutefois loin de convaincre les électeurs. «Ils nous donnent ci et ils nous donnent ça à coup de millions à côté de la tête, ils n’ont pas de millions, mais ils le promettent quand même. On sait qu’on n’aura jamais rien, donc on est aussi bien de ne pas aller voter», partage une citoyenne.

«Moi je vote surtout pour la personne, la couleur pas vraiment. C’est vraiment la personne qui va me donner confiance», confie un autre.

Dans Edmundston-Madawaska-Centre, l’exode des jeunes sera également un enjeu. «Lorsqu’on parle de l’élimination des intérêts sur les prêts étudiants provinciaux ça va permettre à nos étudiants de vraiment pouvoir considérer revenir», soutient Jean-Claude D’Amours

Gérald Lévesque estime que la qualité de vie des gens du Madawaska a de quoi attirer de grandes entreprises, notamment dans le domaine de l’informatique. «Aujourd’hui on peut opérer ce genre d’entreprises-là n’importe un peu n’importe où, on pourrait le faire même à Edmundston. C’est des entreprises qui offrent des emplois qui sont bien rémunérés», mentionne-t-il.

Le vote par anticipation aura lieu le 15 et le 17 septembre, l’élection est prévue le 24 septembre.