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Edmundston : dénoncer la violence parentale dans un long-métrage

Publié le 11 mars 2024 à 15:53, modifié le 11 mars 2024 à 16:10

Par: Mylene Thomas

Un couple d’Edmundston souhaite dénoncer la violence parentale en réalisant un long-métrage. Leur film sera bientôt tourné dans la région. Il racontera l’histoire d’une femme amnésique après la mort mystérieuse de sa mère violente…une histoire inspirée de faits vécus.

Il y a huit ans, en Belgique, Anya Warin a raconté son passé douloureux à son conjoint réalisateur et scénariste Sébastien Furio. La maman de cinq enfants a été victime de violence parentale pendant plusieurs années dans son enfance. « Quand on est enfant, notre maman c’est la sécurité et de là, on vit vraiment dans un cercle vicieux dans une emprise où la violence fait partie de notre quotidien, donc on ne s’en rend pas compte » confie Anya Warin, actrice dans le film.

Sébastien Furio a décidé d’écrire son histoire avec une touche de fiction pour mettre en lumière une réalité dont on parle peu souvent. « De mettre ça en images parce qu’elle cherchait à pouvoir extérioriser et en même temps aider les autres, de pouvoir voir les signes qu’il peut y avoir quand il y a ce genre d’horreur qui se passe» explique le scénariste.  «  C’est qu’une fois que j’ai été maman, que là je me suis rendu compte que ce n’était pas normal, maintenant, voir le jour du tournage les scènes de mon enfance, je ne sais pas encore ce que ça va donner » poursuit Anya Warin.

Après de fausses promesses de sociétés de production, des obstacles à surmonter, le long-métrage a finalement été rendu possible grâce au soutien de producteurs américains. « Lena and the Paper Doll » sera tourné entièrement à Edmundston, où certains lieux ont déjà été choisis. « On veut vraiment collaborer avec l’ensemble des commerçants et artisans de la région, qui nous apporte un gros soutien d’ailleurs » « c’est en se baladant dans les rues, l’ambiance du film pour cette scène serait extra, c’est comme si tous les lieux du scénario étaient devant nos yeux » témoignent le couple.

Par la suite, ils espèrent aider autrement les victimes de violence. « Faire des conférences pour les adultes qui vivent encore avec ces traumas » et « pouvoir diffuser le film dans les écoles » racontent Anya Warin et Sébastien Furio.

Le tournage du long-métrage sera réalisé en juin prochain.