«Gardien de but c’est un sport dans un sport, c’est comme une bibitte à elle-même donc on travaille différents outils et l’été c’est parfait pour ça. Il n’y a pas de pression avec des victoires et des défaites.», a imagé le propriétaire de l’école de gardien de but MVP, Patrick Laferrière.

39 gardiens de tous âges sont présents pour ce camp et la réponse est toujours bonne dans le Bas-St-Laurent.

«On a toujours un bel accueil ici, les jeunes ont hâte quand on commence, il nous parle de leur saison, on voit des visages familiers et de voir comment ils ont progressé durant la saison, c’est ça qui est intéressant.», a dit le nouveau portier des 3L, également entraîneur à ce camp, Karel St-Laurent.

Il y a aussi des gardiennes, comme Dolorès Després, qui assurent progresser grandement lors de cette semaine

«Je vais avoir appris plus de technique, je vais être plus agressive devant le filet donc c’est sûr que ça m’aide.», a-t-elle expliqué.

Et qu’est-ce qui fait la qualité d’un bon portier devant le filet ?

«C’est sa capacité d’adaptation, ça veut dire que chaque fois qu’il est sur la glace il doit devenir meilleur, c’est une éponge qui accepte et qui comprend. Quand ça devient naturel, et une rondelle arrive, ça l’air facile c’est pour ça que les bons gardiens n’ont pas l’air de forcer.», ont-ils répondu.

Souvent on dit que les gardiens sont des êtres spéciaux. Pour quelle raison ?

«Ça reste que c’est nous qui sommes tout seul dans notre demi-cercle, donc souvent il faut être dans notre bulle, dans nos pensées et visualiser. On est en arrière de tout, on voit plus le jeu, il faut toujours être concentré et suivre la rondelle. Oui, on est différent, car on joue un rôle différent dans l’équipe.», ont noté les entraîneurs et deux participants.

Ce camp est aussi une belle façon d’initier un hockeyeur au rôle de cerbère.

«On a souvent des parents qui se servent de la période estivale pour voir si leur jeune aime ça. Nous on leur dit à la blague, est-ce que vous voulez qu’il reste ou qu’il abandonne en cours de route? Il part de zéro la semaine mais c’est une pâte à modeler parfaite, ils n’ont pas de plis et de mauvais plis ensuite à partir de là, on leur donne un bagage technique.», a noté le responsable du camp.

Il n’est jamais trop tard pour devenir gardien, prenez l’exemple de Patrick Roy.