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Échec d’un projet pilote pour les paramédics

Publié le 20 avril 2018 à 15:45, modifié le 20 avril 2018 à 15:51

Par: CIMTCHAU

Il y a près de deux ans, le Nouveau-Brunswick lançait un projet pilote pour mettre en place des travailleurs paramédicaux en soins avancé. Le projet a été un succès dans toutes les régions ciblées… sauf à Edmundston. Le gouvernement a été incapable de combler les postes affichés.

Edmundston n’accueillera pas de sitôt des travailleurs paramédicaux en soins avancés. Aucun ambulancier, davantage formé, n’a pu être embauché dans la région. «Quand c’est un projet pilote, on dit :  « vous pouvez déménager à Edmundston, mais c’est peut être juste pour un an, un an et demi. On est pas sûr que ça va fonctionner »», explique le ministre de la Santé, Benoît Bourque.

La présence de paramédics qui peuvent prodiguer des soins habituellement réservés au personnel médical peut faire une différence, surtout lorsque les communautés sont éloignées des hôpitaux.

«On sait que le système de santé a un meilleur rendement lorsqu’ils font partie de l’équipe. On a des soins où on peut sauver des gens d’avantage. On a besoin d’eux»- Madeleine Dubé, députée Edmundston-Madawaska-Centre.

Présentement, la formation est très coûteuse. Elle s’échelonne sur près de deux ans. Les stages se font à l’extérieur de la province et souvent en anglais. «Est-ce que les moyens autour pour encadrer ces gens-là et faciliter l’accès à cette formation-là, est ce que tout est approprié? Parce que je sais qu’il y avait de l’intérêt. Je sais que le besoin est là et je sais que c’est l’avenir», ajoute Mme Dubé.

Fredericton analyse différentes possibilités pour encourager l’embauche de ces «super-ambulanciers». «Lorsqu’on regarde pour la formation de travailleurs paramédicaux en soins avancés, je peux vous confirmer que le CCNB est intéressé et il est en train de regarder cet option», avoue le ministre Bourque.

«Ambulance Nouveau-Brunswick a été incapable de nous accorder une entrevue à la caméra dans les dernières semaines. Dans une déclaration écrite, l’organisation partage l’intention du ministère de la Santé de poursuivre la mise en place du programme, d’abord dans les grandes agglomérations et par la suite dans le reste de la province.