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Dynamophilie : Un parcours fascinant pour Charlie Caron

Publié le 18 mai 2022 à 18:41, modifié le 18 mai 2022 à 18:41

Par: William Boivin

Charlie Caron a été reconnu sur la scène nationale en dynamophilie, la semaine dernière. L’homme fort a remporté le championnat canadien des moins de 93 kilos. Il a maintenant des objectifs plus élevé et il poursuit son entraînement dans son gymnase artisanal de Rivière-du-Loup. Il veut aussi faire connaître ce sport moins traditionnel.

Charlie Caron a accroché son casque de football après un parcours avec les Guerriers et ensuite les Gaulois, pour aller soulever d’imposantes charges. Une transition inévitable pour lui.

« Ça commencé que le football, j’aimais ça mais j’aimais plus m’entraîner. M’occuper complètement de tous les moyens que j’ai pour obtenir les résultats désirés. Au lieu, mes coéquipiers ne font pas leur travail, et ça des répercussions sur ma performance et j’aimais aussi le côté sport extrême. », a-t-il expliqué.

Le louperivois est devenu champion canadien de dynamophilie. Quelle est la différence avec l’haltérophilie classique ?

« C’est vraiment du power lifting. Un sport de force maximale. Et je suis dans la division équipée. Je vais porter de l’équipement, comme des bandeaux de genoux, du polyester pour m’aider à supporter des charges plus lourdes donc c’est plus sport plus extrême que le classique, mais j’aime ça. C’est un beau défi. », a noté l’homme fort.

Pour celui qui a débuté ce sport en 2018, ça demande beaucoup de temps… et beaucoup d’argent…

« Je dois avoir pété le 20 000, ce sont toutes mes économies qui vont là-dedans. As-tu l’impression que c’est investissement pour ton but, ton rêve et tes objectifs ?  Je crée vraiment l’environnement dont j’ai besoin. Un environnement hors norme pour des performances hors normes. », a-t-il précisé, passionné par son sport.

Caron s’entraîne maintenant pour les mondiaux, en novembre, contre les meilleurs au monde.

« C’est un objectif depuis que je suis tout jeune, je veux être un athlète de haut niveau. C’est mon premier pas international, oui, c’est la cerise sur le sundae, mais ça va être une grosse marche. Au niveau canadien, c’est quelque chose mais au niveau national. En Ukraine, il y trois semaines, les athlètes ont squatté 400 kilos malgré qu’ils soient en guerre civile. Maintenant, j’ai 26 semaines pour me préparer. », a précisé Charlie Caron, prêt à gravir les prochains échelons.