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Droit des femmes : l’accès à l’avortement parsemé d’embuches

Publié le 29 septembre 2023 à 15:19, modifié le 29 septembre 2023 à 15:20

Par: CIMTCHAU

« Ce service la devrait être disponible dans un rayon de distance raisonnable partout sur le territoire. » dit Nastassia Valois-Williams, agente de développement à la Table de concertation des groupes de femmes GÎM.

La Table de concertation des groupes de femmes de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine dénonce le fait que les femmes ne peuvent pas choisir le type l’interruption de grossesse qui leur convient à l’extérieur de Gaspé et des îles.

« Les femmes ont le droit de choisir la méthode qui leur convient. Le CISSS devrait mettre en place les services partout, pour que ce soit effectif, pour que les droits des usagères, les droits des citoyennes de la Gaspésie soient respectés. » dit Nastassia Valois-Williams.

« Déjà c’est une grosse décision quand on a à prendre une décision comme ça. On n’a pas besoin en plus de faire un long bout de chemin. C’est une difficulté supplémentaire. » souligne une citoyenne.

« C’est désolant qu’on n’ait pas ça dans la région. » dit une citoyenne.

« Ben c’est trop loin. Ce n’est pas correct. Il devrait se faire avorter à Maria. » dit une résidente.

« Beh je pense que c’est un peu loin. Qu’on n’ait pas les services ici, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. » dit une citoyenne.

Pour effectuer une interruption volontaire de grossesse, les femmes peuvent avoir accès à la méthode médicamenteuse dans tous les hôpitaux. Mais pour un avortement par outils, la pratique s’effectue uniquement dans les hôpitaux de Gaspé et l’îles-de-la-Madeleine. Ce qui défavorise celles qui résident loin de ces secteurs.

« Il faut prendre des congés, il faut de déplacer pour avoir accès à un mode de transport. On sait que la question du transport est problématique sur notre territoire aussi. Donc oui, on constate qu’il y a plusieurs obstacles. » raconte Nastassia Valois-Williams.

Le CISSS dit analyser avec sérieux la possibilité d’ajouter ce service dans la Baie-des-Chaleurs. Il souhaite également collaborer avec les organismes en place pour améliorer leurs pratiques et mieux aider les femmes qui souhaitent interrompre volontairement leur grossesse.