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DPJ Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine : les jeunes restent dans leur milieu

Publié le 7 mai 2024 à 15:48, modifié le 7 mai 2024 à 15:53

Par: Maissem Sahraoui

La DPJ de la région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine estime que les programmes qu’elle a mis en place permettent d’offrir un suivi serré des jeunes qui prennent leur envol vers l’âge adulte. Une étude publiée la semaine dernière révélait que les taux d’employabilité et de scolarisation sont très bas pour les jeunes de la DPJ au Québec.

Une étude publiée en avril dernier, a mis l’accent sur les faibles taux d’obtention de diplôme secondaire ou encore d’employabilité des jeunes adultes ayant été suivis par la DPJ. N’ayant pas de données sur les taux de décrochage scolaire en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, la directrice estime tout de même que les jeunes de la région sont bien accompagnés.

 

Michelle Frenette, directrice de la protection de la jeunesse Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, explique : « Lorsqu’on parle de transition vers la vie adulte ou de scolarisation, employabilité, on va accompagner les adolescents dans différents programmes qu’on a dans notre région Gaspésie-les-Îles. »

On parle de près de 800 jeunes suivis par la protection de la jeunesse dont environ 150 qui ont 15 ans et plus. Plusieurs programmes d’accompagnement sont mis en place afin de garder les adolescents dans leur milieu d’origine.

Elle ajoute : « Donc on peut avoir des gens, des tiers significatifs, des tantes, des oncles et même des gens professionnels autour d’eux dans un milieu scolaire qui peuvent se mettre ensemble pour tenter d’offrir et de supporter la famille dans un moment un peu plus difficile. »

La directrice mentionne que les taux de placement en centre de réadaptation sont assez bas pour l’ensemble de la région : « Et notre moyenne de placement en centre de réadaptation va fluctuer entre 3 et 5% dépendamment du moment. On a quand même un faible taux de placement en centre de réadaptation. »

Pour le cosignataire d’une étude publiée la semaine dernière par la Chaire-réseau de recherche sur la jeunesse du Québec, Martin Goyette, des changements sont à apporter dans l’accompagnement des jeunes à 18 ans, : « Pour changer le système, il faut aussi faire en sorte de contribuer à la participation des acteurs qui travaillent auprès de ces jeunes là pour identifier dans une région et dans l’autre, comment on peut améliorer ces soutiens là pour pas que les jeunes tombent dans un trou de services. »

Pour le chercheur, l’enjeu de la région se trouve dans la grandeur du territoire à servir : « Face a un aussi grand territoire qui est celui de la Gaspésie, il est certain que parfois on observe qu’il y a peut-être pas les soutiens déployés sur la grandeur du territoire pour soutenir ces jeunes-là. »

Les données concernant la dernière année de la protection de la jeunesse sortiront dans bilan prévu au mois de juin.