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Don d’organes : un projet de loi sur le consentement présumé au N-B

Publié le 26 mai 2023 à 15:58, modifié le 26 mai 2023 à 15:58

Par: Mylene Thomas

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick étudie présentement un projet de loi pour aller de l’avant avec le consentement présumé du don d’organes. Une décision qui aurait un impact considérable pour de nombreuses personnes, en attente d’une greffe.

Ils sont nombreux à espérer d’une greffe depuis des mois et même des années. C’est seulement 30% de la population de la province qui signe sa carte d’assurance-maladie, pour faire don de ses organes.   «Ce n’est pas nécessairement qu’ils sont contre les dons d’organes souvent ce n’est pas leur priorité ou un oubli passé à côté et la carte n’est pas signée » déclare le député de Edmundston-Centre-Madawaska, Jean-Claude D’amours.

Si le gouvernement provincial vote la loi du consentement présumé, les citoyens deviendront tous des donneurs potentiels, sauf s’ils signalent leur refus. Un seul donneur peut donner jusqu’à huit organes. «Il ne devrait même pas demander de signer, ça devrait être obligatoire » explique le greffé du foie Donald Ruest.

«Il y a un gros déficit entre le monde qui dise oui je suis d’accord et le monde qui va vraiment le faire » dit Dan McClaughlin, greffé du rein.« Le don d’organe présumé est la chose à faire» expose le député.

Cet ancien policier de Grand-Sault a reçu un nouveau foie en 2019. Pendant deux ans et demi, il a attendu un miracle sur son lit d’hôpital. «On essaye de te garder en vie autant qu’on peut, mais on n’a pas de don d’organes pour toi  J’étais chanceux vraiment chanceux » raconte Donald Ruest.

C’est aussi l’histoire de Dan McLaughlin, qui a été des années sous dialyse avant d’avoir sa greffe de rein en 2019.«Dans mon cas à moi c’est comme une deuxième vie »

Aujourd’hui, ils estiment être chanceux d’avoir eu une seconde chance. Ils en sont la preuve : le don d’organes sauve des vies.«Si je n’avais pas eu de don d’organe, je serais mort aujourd’hui || Si vous avez des parties bonnes, donnez-les pour sauver des vies. Une vie sauvée c’est déjà bon s’il y en a deux trois-quatre c’est encore meilleur, mais plus qu’on va en avoir mieux que c’est» indique l’ancien policier de Grand-Sault.

« Aujourd’hui, on a la capacité de sauver tout ce monde-là si on assez d’organes puis souvent c’est juste un manque d’organes » pense Dan McClauglhin.

Le projet de loi avait déjà été déposé en 2021, mais il n’a jamais été adopté malgré le consensus des parlementaires.