La politique 713 sera appliquée dans les trois districts scolaires francophones mais sous certaines conditions. « On a donné la directive à nos directeurs généraux de suivre la politique qu’on a adoptée hier soir, c’est la politique 4.17.  La politique 713 ne respectait pas certains droits des enfants nous avons décidé de demander un avis juridique puis c’est ce qui a été prouvé » explique Francine Cyr, la présidente du DSFNO.

Cette politique porte sur l’orientation sexuelle et l’identité du genre. Dans sa version révisée par le gouvernement provincial, l’enfant de moins de 16 ans doit avoir le consentement de ses parents dans le choix de son prénom. La priorité des districts est de s’assurer des droits et du bien-être de leurs élèves. « On croit sincèrement agir dans le meilleur intérêt de nos élèves et en tant que conseil d’éducation c’est notre devoir de leur offrir un milieu d’apprentissage sain sécuritaire inclusif puis bienveillant et accueillant dans le respect de leurs droits. Jusqu’à maintenant on a deux cas dans le Nord-Ouest que cela pourrait affecter et il peut en avoir d’autres parce que là c’est la rentrée scolaire, on a des nouveaux élèves» indique Francine Cyr

S’il y a un risque pour un élève, les districts scolaires s’en remettront à une politique de mise en œuvre adoptée par les trois conseils francophones.« On la respecte cette politique 713 sauf pour la partie qui est discriminatoire envers les élèves on est là pour protéger les élèves » ajoute la présidente.

Le ministre de l’Éducation du Nouveau-Brunswick, Bill Hogan a fait pression depuis plusieurs jours sur les districts scolaires pour les mettre en garde de se conformer à cette politique. Mais ils ont décidé de faire cavalier seul.