Elle dit avoir travaillé sur le dossier toute la semaine.« Ma priorité, c’est le maintien des soins de proximité. J’ai multiplié les rencontres avec mon collègue ministre, je l’ai sensibilisé à la situation. Je suis en communication avec santé Québec. On a des questions à poser on analyse tout ça », a lancé la députée de Rivière-du-Loup—Témiscouata.

« Trois-Pistoles, moi j’ai une députée qui est venue me voir. Elle m’a dit“ c’est quoi cette affaire-là ? ” Première réponse que j’ai, c’est qu’il n’y a aucune décision qui a été prise par rapport à Trois-Pistoles. Premièrement, je veux juste clarifier les propos. L’urgence n’est pas fermée, il n’y a aucune décision qui a été prise pour la fermer. Peut-être que le PDG a été un petit peu vite », a expliqué le ministre de la Santé, Christian Dubé, lors d’un interpellation à l’Assemblée nationale.

Rien n’assure toutefois le maintien de l’urgence entre 20h et 8h la semaine et entre 16h et 8h la fin de semaine.

« Oui, il faut revenir à un équilibre budgétaire, mais en minimisant les impacts sur les citoyens », a assuré Amélie Dionne.

Lors de la conférence de presse d’hier à Trois-Pistoles, plusieurs citoyens et élus des Basques ont demandé qu’elle défende sa circonscription à Québec dans ce dossier. Quelques flèches ont aussi été lancées vers la caquiste. Elle a été blâmée d’être une députée du gouvernement dans la circonscription et non l’inverse.

« Depuis deux ans, j’ai une liste d’engagements. Je me suis présentée en politique pour remplir des engagements. Présentement, je poursuis mes objectifs. Je n’ai pas l’impression d’être muselée sur une ligne de parti. Au contraire, quand je suis à Québec, même si je ne suis pas dans le comté, il est là mon travail.  J’ai une très bonne écoute de la part de mon collègue ministre », a répondu Mme Dionne.

Revalorisation de la pointe: « Je suis déçue, mais je comprends. »

Le travail de la députée avait aussi été pointé du doigt concernant le transfert de la traverse de Rivière-du-Loup. À ce sujet, la revalorisation du secteur de la pointe devra attendre. Tourisme Bas-Saint-Laurent, qui avait été mandaté pour piloter un projet avec les acteurs du milieu, a décidé de cesser toutes démarches pour l’instant.

« C’est sûr que je suis déçue. En même temps, je comprends. C’est un dossier sensible présentement. C’est un dossier émotif. Je veux travailler dans un esprit de collaboration et de concertation. Je ne veux point imposer quoi que ce soit. Je veux laisser le milieu décider de son avenir », a-t-elle expliqué lorsqu’elle a été questionnée suite à la décision de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

Amélie Dionne compte rencontrer les membres de Tourisme Bas-Saint-Laurent prochainement. Elle souhaiterait que les acteurs du milieu s’impliquent malgré tout dans ce dossier.