Ces danseurs peuvent à nouveau pratiquer au rythme de chansons entrainantes. La zone rouge foncé en vigueur présentement au KRTB est loin d’arrêter le studio District Danza de Rivière-du-Loup, qui a décidé de se réinventer.

« En tombant en zone d’urgence, plus d’activité dans l’école. On a mijoté à certaines choses et on s’est dit on va y aller… on a trois studios à l’intérieur, on va mettre trois chapiteaux et on va donner des cours à l’extérieur », explique d’emblée la copropriétaire de District Danza, Catherine Landry.

Plus de 6000$ ont été nécessaires pour réaliser ce projet qui sera d’une durée de sept semaines. Il s’agit bien plus qu’un simple investissement, pour le studio de danse. Par ailleurs, des entreprises ont même contribué monétairement afin que ce projet voit le jour.

« Juste de voir d’autres personnes, d’être dehors, de danser, de s’amuser, de bouger. Ça leur prenait ça. On l’a vu après la première journée. On a eu des commentaires des élèves même des parents en disant… ma fille est revenue, mon garçon est revenu de bonne humeur. On n’a pas envie de les abandonner ces jeunes-là. On dirait que ce qui se passe présentement c’est que ces ados et ces jeunes sont abandonnés. On voulait vraiment leur faire comprendre qu’on était là pour eux », ajoute celle qui est également professeur de danse.

« C’est vraiment le fun de voir que nos profs se donnent la peine pour qu’on puisse continuer notre passion parce qu’on était pas mal démotivé » mentionne une adepte de danse, Olivia D’Aoust-Bergeron.

Danser pour être motivé

Pour certaines danseuses, pratiquer leur passion chaque jour leur permettent de gagner en motivation, mais également d’oublier leur quotidien, dont Angelica Thériault, âgée de 14 ans.

« Ça aide ma santé mentale. C’est le fun de venir échanger avec des gens ici. Je me sens moins seule »

« C’est vraiment le fun parce que ça nous redonne un coup de joie. Moi, quand je reviens chez nous de la danse, je suis toujours plus de bonne humeur qu’à mettons après mes cours en ligne », explique pour sa part Olivia D’Aoust-Bergeron.

Avec la situation actuelle, la danse peut être pour eux un moyen de s’exprimer, beaucoup plus fort que par les mots.

« Des fois c’est dur d’exprimer ses émotions surtout ces temps-ci. Dès que tu commences à danser, c’est comme un remède… », termine de dire Olivia.

Par ailleurs, les inscriptions pour la session de printemps débutent, ce dimanche, au studio de danse District Danza. Les plages horaires pour les intéressés seront disponibles, samedi. Les places sont limitées. Les cours débuteront le 21 mai, et ce, pour une durée de cinq semaines.