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Désignée pire route du Bas-Saint-Laurent pour la deuxième année, le chemin du Lac Saint-François peine à s’améliorer

Publié le 23 mai 2024 à 17:19, modifié le 28 mai 2024 à 10:19

Par: Ariane Boyer

Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup – Pour la deuxième année consécutive, le chemin de villégiature du Lac Saint-François a été désigné comme la pire route du Bas-Saint-Laurent, selon le classement de CAA-Québec.

Josée Ouellet, mairesse de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, reconnaît que la situation est loin d’être idéale, tout en mettant en avant les améliorations récentes : « Ça circule somme toute très bien et son état s’est nettement amélioré par rapport à l’année dernière », déclare-t-elle. Cependant, elle admet l’existence de difficultés saisonnières : « Il y a certainement des moments plus critiques, notamment au printemps, à la fonte des neiges, lorsque la terre est en dégel. »

L’insatisfaction des résidents est manifeste, illustrée par les propos d’un habitant : « Le sentier de la boue, c’est à l’Île Verte, mais ici, au Lac Saint-François, c’est la route de la boue, madame. » Cette frustration est partagée par Michel Nadeau, un résident local : « Vivre ici, c’est le paradis, hormis la route. Le lac est splendide et non pollué. Nous en prenons soin. »

Les conséquences directes de l’état de la route se répercutent sur la vie quotidienne des habitants, comme l’explique un autre résident : « J’ai un camion neuf de 14 000 km, et j’ai déjà dû changer les freins à cause de l’état de la route. C’est plutôt inhabituel, n’est-ce pas ? »

La ville a investi 50 000 dollars pour la préparation et la caractérisation du sol, en plus d’engager environ 40 000 dollars en réponse à une plainte au Ministère de l’Environnement concernant un écoulement de sédiments dans le lac adjacent et pour les préparatifs de réfection. Néanmoins, les demandes de subventions pour une rénovation complète, estimée à 4 millions de dollars, ont été rejetées par le gouvernement provincial. « Nous avons reçu deux refus consécutifs. Les réponses indiquaient que nous étions arrivés à la fin du budget, sans les fonds nécessaires pour ces travaux », explique Mme Ouellet.

Les habitants espèrent simplement être pris en compte. « Ce que nous souhaitons ? Que l’on nous écoute, on verra bien », conclut M. Nadeau, dans l’attente d’un changement.

La ville prévoit de renouveler ses demandes de subventions auprès du gouvernement provincial.