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Des pertes financières de 500 000$ pour la SCFG

Publié le 28 avril 2020 à 14:03, modifié le 28 avril 2020 à 16:54

Par: Patrick Giguère

Les derniers mois ont été désastreux pour la Société du Chemin de fer de la Gaspésie. L’organisme devrait enregistrer un déficit d’un demi-million de dollars à la fin de son exercice qui prend fin le 30 avril.

Tout roulait pourtant comme sur des rails pour l’organisme depuis les cinq dernières années. « On va avoir un très bon mois de mars positif. On avait quand même du volume d’accumuler qui a permis qu’on ait sortie des gros volumes dans le mois de mars », soutient son président, Éric Dubé.

Mais voilà qu’en raison de la grève du CN à l’automne, du blocus ferroviaire à Listuguj en début d’année ainsi que l’arrivée du nouveau coronavirus, cette séquence d’événements est venue chambouler la belle lancée économique de l’organisme. « C’est sûr que tout ça nous amène à être loin de nos projections qu’on avait en début d’année lors de l’adoption du budget », explique ce dernier.

Il y a aussi le ralentissement de la production chez deux des trois principaux clients de l’organisme qui a considérablement réduit la circulation ferroviaire dans les dernières semaines. « Il y a eu un ralentissement, on a eu quelques journées d’arrêts. On sait que l’usine de Temrex avait réduit ses activités, la cimenterie aussi. On est chanceux, au niveau des pales d’éolienne, ça n’a pas diminué. On continue à opérer et on reprend même un petit peu le retard qu’on avait pris avec tout ce qui est arrivé ce printemps », ajoute monsieur Dubé.

Fondée en 2007, une trentaine de personnes sont à l’emploi de la Société du chemin de fer. Bien qu’aucune mise à pied ne soit à l’horizon, des projets d’entretien prévus sur les rails, cet été, pourraient être bousculés. « On est en train de réévaluer tout ça avec le ministère pour savoir qu’est-ce qu’on va être capable aussi de faire. Parce qu’il y a aussi le défi logistique des entreprises et des entrepreneurs, parce qu’on n’a pas tous les équipements », poursuit le président.

En 2019, près de 5 000 wagons chargés de pales d’éolienne, de copeau de bois et de ciment ont quitté la région vers les grands centres. Le conseil d’administration espère que les locomotives pourront circuler à un rythme normal d’ici les prochains jours.