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Des lois plus sévères pour contrer la conduite en état d’ébriété

Publié le 18 décembre 2018 à 14:50, modifié le 18 décembre 2018 à 17:06

Par: CIMTCHAU

À quelques jours du temps des fêtes, le gouvernement fédéral resserre les règles en ce qui concerne la conduite avec les facultés affaiblies. À compter d’aujourd’hui, les policiers de partout au pays n’ont plus l’obligation d’avoir des motifs raisonnables pour faire passer un alcootest à un conducteur.

Les  policiers ont désormais plus de pouvoir en matière de conduite avec les facultés affaiblies. «Quand on rencontre quelqu’un et on a un doute à savoir que cette personne-là peut être sous l’influence de l’alcool, à ce moment-là on va utiliser l’appareil. On ne va pas faire souffler des gens juste comme cela au hasard», assure l’inspecteur à la Force policière d’Edmundston Steve Robinson.

Avant les agents devaient être en mesure de prouver devant la cour qu’ils avaient des motifs raisonnables de croire que la personne était intoxiquée. Même si cette disposition tombe, les policiers d’Edmundston n’ont pas l’intention de faire preuve de zèle. «Ça va être utilisé dans certaines situations, disons sur un accident. Peut-être qu’un moment donné les policiers n’ont pas tous les soupçons», affirme-t-il.

«C’est une bonne affaire. Il faut que ce soit regardé tout le temps parce qu’il y en a toujours qui prennent des chances», confie un citoyen.

La tolérance zéro s’appliquera désormais pour certaines drogues comme la cocaïne et la méthamphétamine. La quantité de TCH maximale a quant à elle été fixée à 5 nano grammes par 100 ml de sang. «Si on a une combinaison, alcool marijuana, alors là la limite peut descendre. C’est-à-dire plus de 50 mg d’alcool et la limite de marijuana qui est de 5 ng par 100 ml de sang descend à 2.5», explique le policier

La loi néo-brunswickoise a également été amendée. Elle prévoit des conséquences pour ceux qui échouent les tests de coordination. Les récidivistes pourront voir leur permis suspendu pour une période allant jusqu’à 30 jours.