Une situation qui dérange plusieurs commerçants tellement qu’une pétition a été lancée. La ville compte bien se pencher sur le problème.

Ces feux d’artifice propice aux vacances, que l’on peut se procurer en vente libre, sont devenus un irritant à Percé. Cette citoyenne se fait porte-parole de plusieurs commerces qui estiment que la situation a assez duré.

«C’est que c’est plusieurs fois par soir, je me suis fait réveiller à 10h00 le soir, après ça c’est à 23h00, ensuite à 1h00 du matin, ça s’est même rendu à 2h00 du matin », s’exclame Véronique Lambert,  commerçante à Percé.

Les commerçants et les sites d’hébergement se rallient. Ils espèrent que la ville implantera une réglementation pour interdire les feux d’artifice ou à tout le moins pour mieux les encadrer.

« On est trois personnes, on est tous des commerçants, tous les commerçants sont tous unanimes à dire écoutez nos clients se plaignent là, est-ce qu’on peut avoir juste un minimum de savoir-vivre là » , explique Véronique Lambert.

La mairesse est bien au fait du dossier.

« J’ai eu une rencontre avec la Sûreté du Québec à ce sujet, qui est aussi sensibilisé. Présentement le procureur est en train de regarder comment on peut modifier certains règlements, là on est en train de faire une sensibilisation auprès des commerçants qui en vendent, on va faire de l’affichage aussi dans la municipalité, sensibiliser les gens après 22h00 s.v.p. respecter la quiétude des gens » , nous informe Cathy Poirier.

L’élue est consciente que la situation peut importuner.

« C’est dommage pour les gens, pour le tourisme, les citoyens et pour les animaux évidemment, donc on est vraiment en train de regarder », nous dit la mairesse de Percé.

Des oiseaux dont des fous de Bassan ont été retrouvés avec des brulures au Parc de l’île-Bonaventure et du Rocher-Percé. La direction n’a pas souhaité commenter à la caméra, mais assure mener une étude pour valider si les feux d’artifice sont bel et bien les responsables.

La ville de Percé tente de trouver une solution pour plaire tant aux citoyens qu’aux touristes.

« On est une ville touristique, on est une ville citoyenne, donc faut trouver des compromis entre les deux. Il y a des périodes évidemment que c’est plus achalandé, donc faut trouver les compromis », conclut Cathy Poirier.