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Des dons qui coûtent cher

Publié le 14 février 2019 à 14:32, modifié le 14 février 2019 à 15:55

Par: CIMTCHAU

Des organismes à but non-lucratifs doivent parfois payer cher pour les dons reçus. À l’atelier R.A.D.O., au moins 10% des objets recueillis chaque jour prendront finalement le chemin du dépotoir. L’établissement dépense des milliers de dollars chaque année pour ces déchets.

Pour les employés de chez R.A.D.O., le tri des dons peut prendre des airs de sac à surprise. «Les pires choses qu’on peut trouver c’est de la litière à chat, beaucoup de poils d’animaux qui sont sur les vêtements, des couches vraiment sales», relate Erica Roy.

Après avoir trié les tissus utilisables comme torchons ou transférable à d’autres organismes, les reste doit être jeté. C’est l’OSBL qui défraye les frais d’enfouissement. «C’est des coûts qu’on doit assumer quand on reçoit des objets qui sont soit importables, ou encore de la vaisselle cassée ou un grille-pain qui ne fonctionne pas ou un micro-onde qui est brisé», affirme le directeur général, Yves Sévigny.

Il assure que des milliers de dollars sont perdus chaque année. «Si je peux épargner 2000 $ à ne pas jeter des choses qui étaient déjà brisées, déjà tachées, déjà déchirées, c’est 2000$ que je peux mettre ailleurs», confie-t-il.

Les donateurs sont invités à respecter certaines règles pour faciliter le travail des organismes. «Les vêtements et la vitre, un coup rendu sur ma table souvent ils sont cassés, ça peut être dangereux pour nous. Peut-être juste trier le linge avec le linge et la vaisselle avec la vaisselle», propose Mme Roy.

«Si vous donnez quelque chose c’est quelque chose que peut-être vous n’utilisez pas mais qui est encore utilisable.» – Yves Sévigny

Il est aussi recommandé de laver les vêtements avant de les donner. «On n’a pas les moyens de se payer un service de buanderie surtout avec le volume de vêtements qu’on reçoit», explique le directeur général.

Si la problématique touche l’Atelier R.A.D.O., elle affecte également plusieurs autres organismes similaires qui rappellent que les boîtes de dons ne sont pas des bacs à ordures.