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Des algues bleues dans le Lac Baker

Publié le 2 octobre 2018 à 15:38, modifié le 3 octobre 2018 à 11:33

Par: CIMTCHAU

Après le Lac Unique, c’est au tour du Lac Baker d’être infesté par les algues bleues. Des cyanobactéries ont fait leur apparition dans le plan d’eau au cours des derniers jours.

Les algues bleues envahissent plus que jamais la décharge du Lac Unique. La contamination s’étend pour la première fois le long de la rivière Kitchen, jusqu’au lac Baker. «Je trouve ça dégeulasse, c’est la première fois que je vois ça c’est quasiment épeurant», affirme Germaine Bolduc de Saint-Jean-de-la-Lande.

La transformation a été soudaine. Du jour au lendemain, l’eau a changé de couleur. La contamination touche toute la portion nord du plan d’eau, à la limite du Québec. «On sait que ça vient du lac Unique. On ne sait pas de quelle façon ça s’est rendu. Est-ce que c’est un barrage de castors qui s’est défait ? Est-ce que ça a passé par-dessus ? Ce n’était jamais arrivé», ssure la conseillère municipale de Lac Baker, Sophie Vaillancourt.

«Ça s’est toujours écoulé, mais pas en quantité et en intensité comme on le voit ces jours-ci», précise le président de l’Association des propriétaires de chalets du lac Unique, Pierre Moreau.

Plusieurs curieux observent avec désolation cette scène qui a de quoi inquiéter. «C’est sûr que ce n’est pas bon pour les poissions, ce n’est pas bon pour les plantes, mais jusqu’où ça peut aller?», questionne Cécile Bolduc, qui craint que sont puits d’eau potable soit contaminé.

«Les maisons au Lac Unique ça ne vaut pas grand-chose, c’est normal le lac est fini, et puis nous autres s’il arrive la même chose ça va aller mal» – Sophie Vaillancourt, Conseillère municipale Lac Baker

Toute cette situation rappelle l’urgence d’agir. Ici, au Lac Unique, l’odeur est désagréable. Les riverains aimeraient bien qu’un projet d’ultrasons aille de l’avant pour enrayer le problème. «Il faut absolument empêcher les éclosions que les algues prolifèrent. Si on peut faire ça, on pense que la nature va reprendre des siennes. On va revoir la vie dans le lac», espère M. Moreau.

«Le meilleur scénario ce serait que le gouvernement écoute M. Moreau pour une fois et lui donne les moyens d’aller chercher les appareils qu’il faut», ajoute Mme Vaillancourt.

En attendant, la population devra prendre son mal en patience et limiter les contacts avec les plans d’eau affectés.