Depuis le début de l’année, la Garde Côtière Auxiliaires canadienne, qui couvre le secteur de la Baie-de-Gaspé, a réalisé cinq opérations de sauvetage. L’année dernière il n’y en avait eu que deux.  Le commandant Bujold rappelle l’importance de connaitre les eaux gaspésiennes avant de s’y aventurer.

« Ici, sur nos étendues d’eau, la météo qui change au fil de la journée peut surprendre les gens, explique le commandant de l’unité 24, Simon Bujold. Parfois c’est une erreur de navigation qui fait qu’on va aller s’échouer sur un banc de sable qu’on ne voit pas quand la marée est haute. »

Il faut aussi s’assurer de bien préparer sa sortie en mer.

« Il faut bien planifier notre sortie, il faut vérifier qu’on ait une embarcation en bonne condition, il faut transmettre nos plans à des personnes à terre qui sont en mesure de partir à notre recherche, si jamais on ne revient pas, puis surtout la règle de base, toujours sur une embarcation porter son VFI sur soi, soutien le commandant Bujold. »

La majorité des appels concernent des plaisanciers qui sont pris par le courant en paddleboard ou des personnes qui tombent de leur kayak et ne sont pas capables de remonter dedans.

« Quand on est à bord d’un voilier plus gros, ou d’une embarcation de grande dimension, quand la vague se lève soudainement de trois, quatre pieds, on peut encore gérer une situation comme ça, dit le commandant de l’unité 24. Par contre quand ces situations-là se présentent pour quelqu’un sur une planche à pagaie ou en kayak, là ça peut devenir problématique rapidement. »

À la marina de Gaspé, on s’assure d’expliquer les nombreux risques auxquels les plaisanciers pourraient faire face, et surtout par rapport au vent qui peut changer rapidement en Gaspésie.

« Moi ce que je dis à certaines personnes, c’est que, la première fois que tu te dis, est-ce que c’est trop fort, bien c’est le temps de réagir, ce n’est pas, ce n’est pas si pire pour l’instant, affirme le directeur de la marina de Gaspé, François Moses. »

Et le truc du un dix un peut vous sauver la vie.

« Quand tu tombes dans l’eau froide, tu as une minute pour te ressaisir, puis de dire ok je sais nager, je suis en contrôle, explique M. Moses. Tu as dix minutes pour te sortir de là et après une heure, bien tu es en danger. »

La Garde Côtière Auxiliaire Canadienne souhaite rappeler l’importance du gilet de sauvetage en mer. Si un problème survient, vous pouvez les rejoindre sur le canal maritime 16 ou via le 911.