La Force policière de Grand-Sault fait face à des défis de recrutement et de rétention. Environ cinq à six policiers seraient nécessaires « tout de suite on a des postes vacants on a deux candidats qui sont présentement à l’académie et dès qu’ils ont terminé entrent ici. La GRC, la force policière municipale, les douanes, le bureau du shérif et c’est tous des emplois connexes presque et qui canalisent la même formation alors la compétition est forte et faut être inventif » explique Bertrand Beaulieu, le maire de Grand-Sault.

La municipalité a besoin d’une équipe de policiers pour assurer la sécurité des 11 000 habitants «la Force policière de 1984 n’est pas la même force policière qu’en 2024, les problèmes sociaux sont différents, l’approche de la police est différente, les attentes de la communauté aussi. On a le devoir de s’assurer que notre force policière se modernise» poursuit le maire de Grand-Sault.

Grand-Sault doit également respecter certains standards procéduraux et opérationnels demandés par le ministère de la Justice« et nous comme force policière locale on doit atteindre ces standards-là et même les dépasser » ajoute t-il.

Malgré un manque d’effectifs, la municipalité assure que le déploiement de ces policiers se fait sur l’ensemble du territoire « notre première priorité c’est offrir la sécurité des citoyens si on a des gens malades des gens absents on va mettre la pédale un peu plus douce sur les enquêtes. On a aussi une entente avec les autres forces policières si jamais ça devient un peu critique» précise Bertrand Beaulieu.

Les citoyens rencontrés disent être satisfaits du service de police et se sentent en sécurité «oui d’après moi oui, juste plus mettre l’emphase le soir peut être la», « je n’ai pas de problème avec eux autres, tout le temps en sécurité »

Un programme d’incitatifs va être mis sur pied pour encourager l’embauche de nouveaux patrouilleurs dans la communauté où l’on compte une vingtaine d’agents de police.