C’est du moins le constat que font Tourisme Rivière-du-Loup et Tourisme Bas-Saint-Laurent, alors que les deux semaines de la construction s’achèveront d’ici quelques jours.

« Ça s’annonce pour être une très bonne année. D’autant plus que la plupart nous disent qu’ils ont commencé autour du 16 juin. D’habitude c’est autour du 26 », explique Pierre Levesque, directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent.

Selon Élyane Côté, coordonnatrice de l’information touristique pour Tourisme Rivière-du-Loup, plusieurs activités ont la cote cette année. C’est le cas de l’escalade, des activités nautiques ou du vélo, mais aussi, du tourisme gourmand, qui grimpe en popularité.

« On cherche les producteurs qu’on peut aller rencontrer chez eux. On veut des microbrasseries, des distilleries, des vignobles. On veut bien manger », énumère-t-elle, en faisant allusion aux demandes des touristes.

Pierre Levesque est du même avis et ajoute que certaines de ces activités tendent à évoluer avec le temps. C’est le cas du vélo. « Maintenant les vélos, ceux qui ont des vélos électriques peuvent faire de plus grandes randonnées, peuvent aller visiter des coins que, d’habitude, ils n’y seraient peut-être pas allés. Il faut toujours revenir en vélo, c’est ça l’enjeu », lance-t-il en riant. M. Levesque note aussi que les rues passantes aménagées, comme c’est le cas à Rivière-du-Loup et à Rimouski, sont très populaires auprès des touristes.

Élyane Côté et Pierre Levesque s’entendent pour dire que la clientèle tend à rajeunir, alors que les activités en plein air sont de plus en plus nombreuses.

« C’est sûr qu’on a toujours eu principalement une clientèle de 45 à 60 ans. C’était pas mal notre cible au Bas-Saint-Laurent, mais je pense qu’avec les dernières années et toutes les activités nature, la popularité de toutes ces activités-là, on en a pour tous les âges et on voit que la clientèle se rajeunit. » – Pierre Levesque, directeur général de Tourisme Bas-Saint-Laurent

Tout au long de l’avant-midi, mercredi matin, notre équipe a rencontré une multitude de touristes, tous plus variés les uns des autres. Certains de passage vers la Gaspésie, d’autres bien installés au Bas-Saint-Laurent, mais tous ayant un point commun : ils ont été conquis par le fleuve.

Alors que les hôtels, les campings et les restaurants sont pleins, le seul bémol à cette saison touristique semble se trouver – à nouveau – au niveau de la main d’œuvre. Des hôteliers ont dû limiter leur nombre de chambres par manque d’employés, alors que des restaurants ont dû fermer ou limiter leurs heures d’ouverture pour les mêmes raisons.