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Débat dans Côte-du-Sud | CAQ ET PLQ s’attaquent, PQ en contrôle, QS pris au sérieux

Publié le 12 septembre 2018 à 12:33, modifié le 12 septembre 2018 à 14:10

Par: CIMTCHAU

Attaques, remarques et critiques; voilà l’ambiance qui régnait entre les candidats de la Coalition Avenir Québec et du Parti libéral à ce premier débat dans Côte-du-Sud. Le candidat péquiste était en contrôle et que le candidat solidaire est à prendre au sérieux; rien n’est encore joué dans la circonscription de Côte-du-Sud.

Le premier débat pour les candidats de Côte-du-Sud s’est tenu mardi après-midi du côté du Cabaret Cogeco à Montmagny. Devant une salle comble, les candidats ont eu environ deux heures pour faire valoir leurs idées.

« Le gouvernement libéral a saccagé et abandonné nos régions au cours des 15 dernières années», a lancé la candidate caquiste Marie-Ève Proulx dans les premières minutes du débat.

Il n’en fallait pas plus pour mettre le feu au poudre pour le candidat libéral. Il s’en est suivi des attaques de part et d’autres.

« Monsieur Legault a encore changé d’idées quand il était ici, peut-être qu’il va changer d’idées quand il va ailleurs, peut-être qu’il va dire autre chose, ça on ne le sait pas», a rétorqué à son tour le poulain de Norbert Morin, Simon Laboissonnière.

Selon le plus récent sondage de Qc125, les deux candidats sont nez à nez. La candidate caquiste a un léger avance sur le candidat libéral. La tension est palpable.

« Je ne suis pas prêt à dire qu’on a fait une campagne électorale, peu importe le parti ici, négative. Au contraire, c’est sur le fond des choses qu’on n’est pas d’accord, puis c’est là-dessus qu’on attaque», a expliqué Simon Laboissonnière.

Pour sa part, l’ancienne mairesse de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud près de Montmagny, souhaite ravir le château fort libéral le 1er octobre prochain.

« On arrive avec des idées, avec une énergie, avec de la nouveauté, puis on veut aller de l’avant avec ça. C’est ce qu’on propose à population, ça sera à la population de choisir, de décider», a ajouté Marie-Ève Proulx.

Michel Forget veut mêler les cartes

De son côté, le candidat péquiste Michel Forget qui en est à une deuxième campagne électorale après avoir été vaincu en 2008 face au défunt ministre Claude Béchard, s’est dit en contrôle du début jusqu’à la fin du débat.

Présentant les failles des plateformes libérales et caquistes, ce dernier a communiqué ses expériences et ses idées pour améliorer le sort des municipalités.

« On va dire aux régions, c’est vous qui allez déterminer quel va être votre modèle, on imposera aucun modèle», a ajouté Michel Forget.

Confiant que son chef remonte dans l’opinion publique dans les trois débats qui auront lieu au cours des prochains jours, ce dernier croit avoir été le grand gagnant de ce débat.

« J’ai essayé de l’incarner, de citer des exemples d’un étudiant que j’ai rencontré ou d’une situation qui était arrivée, donc oui je pense qu’au niveau de l’expérience, ça l’a ressorti de mon côté», a ajouté celui qui oeuvre comme enseignant en informatique au Cégep de La Pocatière.

L’enseignant au Cégep de La Pocatière et biologiste de formation, Guillaume Dufour (QS) s’est principalement démarqué sur les enjeux environnementaux.

Parmi les mesures apportées par Québec Solidaire, l’interdiction d’exploration et exploitation pétrolière ou gazière a été présentée. Il s’est permis également de rappeler les échecs des différents partis.

Il a décrié le manque de considération environnementale de la CAQ et du PLQ qui tolèrent la fracturation hydraulique à certaines conditions.

Il est revenu également sur les déboires du forage à Anticosti sous le règne du gouvernement Marois.

Il a également apporté une proposition quant à l’aménagement de la rive dans la région de Montmagny.

« Quand on regarde le projet de parc marin Saguenay-Saint-Laurent, ça la beaucoup de retombées, donc on veut la même chose pour Côte-du-Sud», a soutenu Guillaume Dufour.

Bien que les sondages le placent loin derrière dans cette campagne électorale. il estime qu’il est pris au sérieux.

« C’est certain que les questions vont aller vers ceux qui sont côte-à-côte dans les sondages, mais non, je trouve qu’on a une très bonne visibilité-là dans la région», a-t-il renchérit.