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De plus en plus de compost au Nord-Ouest

Publié le 24 mai 2019 à 13:32, modifié le 27 mai 2019 à 07:58

Par: CIMTCHAU

Alors que le Québec se prépare à bannir les matières organiques des centres d’enfouissement, rien ne laisse croire que le Nouveau-Brunswick emboîtera le pas. Malgré tout, de plus en plus de citoyens au Nord-Ouest optent pour le compostage domestique. D’ailleurs, composter peut être plus simple qu’on le pense.

Depuis deux ans, une cinquantaine de ménages au Madawaska ont choisi de réduire leurs déchets grâce au compostage. «Il y a de 30 à 50 % de notre poubelle qui est constituée de matière organique, donc je pense que ça va avec la vague environnementale», partage la coordonnatrice en éducation à la CSRNO, Jovanie Lagacé.

Les avantages environnementaux de cette pratique vont au-delà de la réduction des déchets. «Actuellement ça s’en va composter dans les sites d’enfouissement, ça crée des biogaz, des gaz à effet de serre qu’on se doit de combattre», explique le consultant en environnement et conférencier, Serge Fortier.

La CSRNO est consciente qu’un nombre restreint de citoyens est prêt à faire l’effort de faire du compostage traditionnel. C’est pourquoi elle mise sur l’éducation lors de conférences annuelles. «On va surtout offrir des alternatives. On a aussi le cône vert qui est une façon qui demande moins de temps, moins de pratique», affirme Jovanie Lagacé.

Ce digesteur permet de décomposer tous les restes de table, que ce soit de la viande, des produits laitiers ou des produits végétaux. «Toute matière va un jour ou l’autre se composter, mais elle peut se composter de différentes façons et c’est ça qu’on a à apprendre et c’est ça qu’on a à apprivoiser, la manière de faire composter les matières organiques la plus profitable possible pour soi-même», suggère M. Fortier.

Il y a deux ans des cônes verts ont été installés dans les différents parcs de la municipalité pour sensibiliser les gens à l’utilisation de cet outil pour réduire ce qui se retrouve dans la poubelle traditionnelle. «Ça a surtout apporté la discussion, donc on a pu expliquer parfois, ils pouvaient penser que c’était une poubelle quand on n’est pas habitué», relate la coordonnatrice en éducation environnementale.

Elle espère que l’initiative produira un terreau fertile qui encouragera d’autres citoyens à joindre le mouvement.