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Nouvelles

De l’aide pour les producteurs agricoles

Publié le 30 novembre 2020 à 16:03, modifié le 30 novembre 2020 à 16:03

Par: Louis-Philippe Morin

Des producteurs agricoles de la Gaspésie accueillent favorablement l’aide qui leur est accordée par Ottawa. Une aide qui doit compenser les pertes dues aux accords de libre-échange.

Ottawa annonçait cette fin de semaine 1,75 milliard de dollars sur trois ans pour les producteurs laitiers canadiens. Mais le président du syndicat de la Gaspésie et des Îles, il faut prendre cette nouvelle avec un grain de sel.

«Les producteurs ne sont pas euphoriques, ils sont satisfaits que le gouvernement ait respecté ses ententes de compensations.»

Normand Barriault est le premier à le dire: personne ne rechignera sur cet argent… surtout en période de pandémie. Toutefois, les principaux concernés constatent que ce n’est qu’une promesse tenue.

«Tout l’argent est le bienvenu, mais c’est un dû qu’ils nous devaient.»

En effet, cet argent est une compensation pour les pertes engendrées suite aux accords de libre-échange qui a fait perdre 18% du marché aux producteurs laitiers, entre autres.

Cette nouvelle injection d’argent devrait servir à rendre les fermes plus compétitives. Sauf qu’en pratique, Normand Barriault affirme qu’il ira à autre chose…

«En théorie, ça serait pour moderniser… être plus compétitifs. Mais pour 2020, selon moi, le versement qui s’en vient pour mars 2021 va sûrement servir pour, justement, de fonds de roulement pour la majorité des entreprises régionales.»

Les producteurs de volailles et d’œufs recevront aussi leur part de capitaux, soient 691 millions de dollars sur 10 ans.

Mais pour les producteurs maraîchers, les nouvelles sont plus minces, voire inexistantes. Pierre Bourdages, co-propriétaire de la ferme Bourdages sourcille:

«On est un peu en appétit de ce qui s’en vient… On veut essayer de faire continuer à faire des propagandes, des demandes en ce sens.»

D’ici là, les producteurs comptent sur l’appui des Québécois.

«Les gens vont vouloir acheter plus proximité. Peut-être, faire plus attention aux achats extérieurs. Donc, ça va être avantageux pour nous, producteurs québécois.»

Ces annonces gouvernementales comblent les besoins pour l’instant… mais pour les cultivateurs et les producteurs agricoles, il faut déjà penser à l’effet post pandémie pour un avenir meilleur en agriculture.