Cyril Minault a poussé un soupir de soulagement aujourd’hui. Après 18 mois d’attente, le ministère de l’Immigration lui a confirmé que son Certificat de sélection du Québec serait autorisé.

«C’était une bonne nouvelle. J’ai eu l’appel d’une personne de l’Immigration qui m’a appelé, ce matin, pour me dire que mon CSQ avait été validé hier. Ils vont me le transmettre par la poste. Il devrait arriver au début de la semaine prochaine. Comme quoi de faire bouger les choses, en passant par vous, les médias, en contactant la députée, ça arrange beaucoup de choses», se réjouit Cyril Minault.

«On sait qu’il y avait un sentiment d’urgence. Il y avait eu un imbroglio administratif dans ce dossier, mais ça a été réglé. C’est pour ça que j’ai travaillé très fort, surtout en contexte de pénurie de main-d’œuvre dans notre région. J’ai travaillé très fort pour qu’on puisse prendre en main le dossier de monsieur et le régler en sa faveur. Il est très heureux et on est très heureux également», mentionne la députée de Charlevoix-Côte-de-Beaupré, Émilie Foster.

Le visa de travail de Cyril Minault expirait dans moins d’une semaine. Plus les jours avançaient, plus le stress augmentait.

«Le fait de ne pas savoir si je peux rester ici, si je peux travailler, continuer à habiter ici, c’est quand même une grosse pression sur les épaules. Tout ça retombe en ce moment», avoue-t-il.

Son histoire a suscité beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux.

«C’est agréable de voir tout ce soutien qu’on peut avoir du monde autour. Aussi, pas mal de personnes viennent ici et m’en parlent», remarque le gérant de l’Auberge de jeunesse de La Malbaie.

Maintenant qu’il a reçu son CSQ, Cyril Minault veut demander sa citoyenneté canadienne. «Là, je peux obtenir un visa de travail de deux ans, le temps de faire mes démarches au fédéral. Le fédéral, ça prend aussi environ deux ans d’attente. Si jamais ça dépasse les deux ans, je peux faire un autre visa de travail, une prolongation, à chaque fois d’une année.»

Une histoire qui ne pouvait pas mieux se finir, pour ce Français qui a adopté Charlevoix.