Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

CRISE DU LOGEMENT : Une pénurie qui se fait sentir à Rivière-du-Loup

Publié le 24 février 2021 à 17:40, modifié le 24 février 2021 à 17:40

Par: CIMTCHAU

Rivière-du-Loup est en pleine croissance économique. Le développement des entreprises contribue à la création d’emplois, mais la pénurie de logements à Rivière-du-Loup est bien réelle.

Le taux d’inoccupation est passé de 3,2% en 2017 à 1,0% en 2019. Cette crise amène son lot de défis, dont celui de freiner le recrutement.

« Lorsqu’on essaie de promouvoir notre territoire et qu’on a une difficulté supplémentaire qui est l’accès au logement. C’est sûr que ce n’est pas nécessairement aidant, et là, ça nous amène un défi.  Celui d’informer davantage les gens à bien se préparer. », affirme la directrice du Centre local de développement de Rivière-du-Loup (C.L.D), Marie-Josée Huot.

Avec des loyers qui se font rares, les appartements temporaires peuvent être une alternative intéressante pour les nouveaux arrivants, comme le mentionne la directrice du C.L.D.

« Ça ne fait pas de miracle, c’est temporaire ça le dit. Mais ça sécurise en fait l’individu ou la famille qui veut venir travailler ici et pour quelques mois au moins a un logement », mentionne-t-elle.

Hausse du prix des logements

Fait à noter, le prix moyen des logements a grimpé au fil des années. On peut d’ailleurs y noter une hausse de 38 $ entre 2017 et 2020. Une augmentation qui varie selon les années. Une situation qui profite au gestionnaire d’immeubles, comme Alain Martella.

« Je n’ai même pas eu le temps de faire une publicité ou quoi que ce soit. Ça s’est fait tout seul. Tout rentrait et je n’avais même pas encore de liste de disponibilités d’appartement », mentionne celui qui s’occupe des Immeubles JFA.

En poste depuis le 4 février, Alain Martella est propriétaire de 86 logements. Il explique que 12 d’entre eux seront libres en juillet, mais que 11 sont déjà loués. Près de 100 locataires potentiels ont démontré de l’intérêt. Il n’a alors d’autre choix que d’effectuer un tri et de procéder avec le méthode « du premier arrivé, premier servi ».

Au contraire, cette crise rend la recherche difficile aux nouveaux arrivants, comme les étudiants.

« On passait dans les rues et il y avait des annonces et on appelait et ils nous disaient toujours qu’il y en avait plus, surtout pour des 5 1/2 », mentionne Florence Litalien, âgée de 17 ans.

L’étudiante en Sciences de la nature au Cégep de Rivière-du-Loup ne cache pas que le processus a été long, lui prenant un peu plus d’un mois.

«Ç’a vraiment été long. On en a visité comme deux, mais quand tu en as un même s’il n’est pas à ton goût, tu le prends parce qu’il y en a pas tant que ça», explique-t-elle.

Au final, malgré une demande plus grande que l’offre, le secteur économique y voit un signe de vitalité.