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Crise du logement : une étude à Grand-Sault pour connaître les besoins

Publié le 14 mai 2024 à 16:07, modifié le 14 mai 2024 à 16:07

Par: Mylene Thomas

La municipalité régionale de Grand-Sault n’est pas épargnée par la crise du logement. La Ville a d’ailleurs demandé une étude pour connaître précisément les besoins dans la communauté.

Avec des loyers qui se font de plus en plus rares et des prix qui explosent, la Municipalité de Grand-Sault fait elle aussi face à une pénurie accrue de logements. « On a vent de gens qui cherchent du logement. On voit des places où il y a deux familles dans le même logement parce qu’ils ne peuvent pas se permettre un logement tout seul » affirme Bertrand Beaulieu, le maire de Grand-Sault. « On a à peu près une trentaine à une quarantaine de personnes qui sont sans logement. Beaucoup de personnes doivent prêter des chambres justement parce qu’ils ne peuvent pas réussir à payer le loyer» rapporte Mélinda Michaud, la directrice de la banque alimentaire de Grand-Sault. « Il y a un manque de logement, archi difficile finalement j’ai trouvé une place, mais c’est cher puis comme moi je suis toute seule à tout payer » témoigne une citoyenne rencontrée dans la rue.

Pour y remédier, la Ville a commandé une étude pour déterminer combien de logements supplémentaires seraient nécessaires.« On réalise que le phénomène est là pour l’adresser il faut demander des fonds du gouvernement fédéral et du gouvernement provincial, mais nous devons avoir des données » ajoute le maire de Grand-Sault. « On doit rafraîchir la flotte de logements où le choix de logements. On regarde à plein d’incitatifs qui pourraient être mis en place » atteste Mélanie Ruest, stratège régionale à la CSRNO.

Mais des loyers abordables doivent être une priorité selon les organismes communautaires. « La situation va empirer même avec les nouvelles constructions les prix ne seront pas abordables, s’il n’y a pas de changements dans les prochaines années qui va y avoir beaucoup plus de sans-abri » s’inquiète Mélinda Michaud. « Oui il en faut des nouveaux logements mais est-ce qu’il pense logements à prix modiques » se demande la résidente. « Ce n’est pas tout le monde qui est capable de payer 2000 piastres par mois » dit Mélanie Ruest.

Toutefois, la construction pourrait prendre du temps. « Il y a beaucoup de bâtiments qui ne sont à rien faire c’est facile de faire des logements » soutient la directrice de la banque alimentaire de Grand-Sault. « Des maisons préfabriquées,  c’est à coût moins dispendieux c’est ce qui faudrait considérer » pense la résidente.

Quelques données importantes devraient déjà être dévoilées avant le début de l’été.