Il s’agit d’une participation record de la population bas-laurentienne pour le logis social à l’extérieur de la région. Ces personnes, venues de plusieurs régions différentes, ont marché jusqu’à l’Assemblée nationale pour y déposer une clé géante, représentant une augmentation du nombre de loyers sociaux. Des comités logement, dont celui du Bas-Saint-Laurent, ont témoigné des difficultés rencontrées dans le développement de logements sociaux et communautaires.

« La pénurie, la spéculation immobilière et l’explosion du coût des loyers alimentent ce qui est maintenant reconnu comme la crise du logement. Le désespoir est palpable et l’absence d’alternatives y contribue grandement, d’où l’urgence de travailler sur l’offre de logements sociaux sous différentes formes. Les logements qualifiés d’abordables ne le sont pas pour la majorité des ménages locataires du Bas-Saint-Laurent », affirme Alexandre Cadieux, porte-parole du Comité logement Bas-Saint-Laurent.

Alors que le logement locatif privé est intéressant pour les promoteurs immobiliers, le Comité logement Bas-Saint-Laurent et le FRAPRU rappelent que le logis social et communautaire est pensé pour répondre à une diversité de besoins, comme assurer un loyer respectant les capacités de payer des locataires. Les deux organismes demandent au gouvernement provincial de se fixer une cible claire de nouveaux logements sociaux et communautaires.