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COVID-19 : Les producteurs de pommes de terre souhaitent une aide de Fredericton

Publié le 29 avril 2020 à 12:37, modifié le 29 avril 2020 à 12:37

Par: CIMTCHAU

Au Nouveau-Brunswick, l’opposition demande au gouvernement de Blaine Higgs de supporter les producteurs de pommes de terre durant la crise de la COVID-19. Ces agriculteurs éprouvent des difficultés avec un surplus de produits.

Depuis le début de la pandémie, les producteurs de pommes de terre continuent de fournir les différentes épiceries. Toutefois, avec la fermeture de certains restaurants, il y a un surplus de production.

«Le côté frites, 80% sont destinées aux restaurants et fast-food. Eux autres, c’est à zéro. Les usines ne peuvent pas prendre le volume qu’ils avaient contracté avec les producteurs», a expliqué le propriétaire des Fermes GAM Michaud, Marcel Michaud.

En sachant qu’il existe plusieurs variétés, les cultivateurs cherchent donc à liquider ce surplus. Sinon, ce problème pourrait se répéter dans les années à venir.

«C’est certain qu’il faut éliminer un  volume. Est-ce que le gouvernement va aider pour acheter ces pommes de terre là et les jeter, ou les envoyer à la déshydratation dans un marché alternatif? Ça, c’est quelque chose que l’on ne sait pas encore», a mentionné Marcel Michaud.

Les producteurs et les libéraux demandent au gouvernement néo-brunswickois d’intervenir. Selon eux, Fredericton peut avoir accès au programme Agri-Relance. Avec le fédéral, ce plan consiste à aider les agriculteurs lorsqu’une catastrophe naturelle survient.

«On est accepté par le fédéral, puis le provincial ne voulait pas mettre son argent. Si tu ne peux pas faire marcher tes programmes déjà existants, on a un problème là», a affirmé Marcel Michaud.

En 2018, les producteurs de pommes de terre avaient été frappés par un gel des sols, ce qui a créé des pertes financières importantes. Toutefois, l’aide gouvernementale n’avait pas été utilisée. Ce montant est encore disponible.

«Pour nous dans le Nord, c’est un des plus gros argent de notre économie. Donc, c’est important qu’on les supporte, pis eux peuvent continuer à mener notre économie», a exprimé le député provincial dans Victoria-La-Vallée, Chuck Chiasson.

Malgré les incertitudes qu’apporte cette crise, les producteurs de pommes de terre devraient débuter leurs semences au mois de mai.