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COVID-19 : Rumeurs et inquiétudes dans la Péninsule acadienne

Publié le 27 novembre 2020 à 15:47, modifié le 27 novembre 2020 à 16:02

Par: CIMTCHAU

Une rumeur de cas de COVID-19 dans la Péninsule acadienne a semé l’inquiétude au cours des derniers jours. Deux cas sont présentement actifs dans la zone 6, qui comprend la Péninsule acadienne et la région Chaleur. Le Nouveau-Brunswick ne relève toutefois pas de nouvelle infection dans cette région.

Après l’éclatement de la bulle atlantique et le resserrement des mesures imposées par la santé publique, le foyer de soins Mgr Chiasson de Shippagan a voulu être proactif. « On avait besoin aussi de vérifier que tous nos employés, que ce soit le conjoint ou l’enfant était soit dans l’ouest où soit à l’extérieur dans une autre province suivaient exactement les nouvelles consignes d’isolement. » indique Anne-Marie Richardson-Chiasson

L’inquiétude a rapidement fait son chemin  dans la communauté. « Dès qu’il y a des rumeurs comme ça qui sortent. On a eu des appels des familles. Qu’est-ce que vous allez faire? Est-ce que nos résidents sont en sécurité. La sécurité de nos résidents prime toujours. Résidents et employés parce que si le virus rentre à l’intérieur ça va être une catastrophe. » explique la directrice générale de l’établissement

Cependant, après un exercice rigoureux de vérification auprès des employés, les visites sont permises à nouveau. « On rouvre les visites. On va revenir à ce que l’on avait juste avant. On a eu besoin de quelques heures pour s’ajuster. » mentionne Mme Richardson-Chiasson

Selon la directrice générale, le foyer va resserrer d’avantages les mesures en place. « Nous ça va être resserré en terme. Parce que nous avions vraiment un bon protocole en marche. C’est juste que l’on a réajusté nos questions au niveau du filtrage. »

Par ailleurs, le conseiller municipal à la ville de Shippagan Rémi Hébert s’inquiète de la tenue d’un souper de Noël qui pourrait entraîner de lourdes conséquences. « Et nous la ville de Shippagan, on va maintenir un souper de noël. S’il advient qu’il y a un covid-19 dans le groupe. Je ne veux pas subir les conséquences d’avoir autorisé le conseil d’aller de l’avant avec le souper. »

Même si les rumeurs ne sont pas fondées, le respect des mesures sanitaires reste de mises.