Dans chaque MRC, deux à trois employés du CISSS de la Gaspésie et celui des Îles-de-la-Madeleine seront responsables de former des éclaireurs au cours des prochains mois. C’est un projet national qui est implanté dans toutes les régions du Québec qui vise à aider au rétablissement des personnes qui ont vécu des événements difficiles avec la pandémie, tels qu’un confinement, la maladie ou même la mort d’un proche.

« On va former des gens à prendre soin des personnes qui sont autour d’eux. Par exemple, un directeur d’école, un policier, un contremaître dans une usine pourra recevoir une formation spécifique pour être à l’écoute des gens qui pourraient présenter des signes de détresse ou qui auraient besoin d’aide », explique le directeur régional de la Santé publique de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, Yv Bonnier-Viger.

Chaque éclaireur recevra une formation de quelques heures pour pouvoir mieux détecter la détresse psychologique des individus et surtout d’être en mesure de les diriger vers des ressources d’aide approprier. Les futurs éclaireurs seront interpellés par les gens du CISSS pour suivre la formation. Toutefois, si des gens sont intéressés par intérêt personnel, ils pourront contacter la Santé publique pour participer. La raison première de la mise sur pied de ce programme est le stress qu’a créé la pandémie.

« Ç’a créé une espèce d’anxiété généralisée dans l’ensemble de la population. Donc l’idée c’est de pouvoir compter sur nos propres forces pour pouvoir relever le défi de revenir en bonne santé psychosociale finalement », soutient monsieur Bonnier-Viger.

Au total, c’est environ 1,5 million de dollars qui ont été réservés dans la région pour la réalisation de ce projet d’une durée de 14 mois. Le docteur Yv Bonnier-Viger souhaite toutefois que les formations d’éclaireur continuent après la pandémie.

« On a l’intention que les éclaireurs qui vont être formés pour lesquels on a un budget pour 14 mois… que ça se poursuivre par la suite. On va trouver une façon de créer un mouvement qui va pouvoir continuer dans l’avenir », assure le directeur régional de la Santé publique.