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COVID-19 : Des barrages routiers en Gaspésie

Publié le 30 mars 2020 à 17:30, modifié le 30 mars 2020 à 17:33

Par: Patrick Giguère

Alors que le bilan de la COVID-19 ne cesse d’augmenter, huit régions du Québec, dont la Gaspésie et le Bas-Saint-Laurent sont maintenant contrôlées avec des barrages routiers depuis samedi. Cette tactique a pour but d’éviter que le coronavirus se propage davantage à ces régions qui sont peu touchées pour l’instant et qui comptent de nombreuses personnes vulnérables.

Ceux qui voudront entrer ou quitter dans la région devront fournir une raison valable aux policiers. Près de 40 barrages sont érigés dans la province dont trois dans LA région soit aux Méchins, à Matapédia et un autre à la frontière de la Gaspésie et du Bas-St-Laurent, à Saint-Florence.

Les policiers vous poseront des questions pour connaitre votre itinéraire et pour faire de la sensibilisation auprès des voyageurs. Seuls les travailleurs qui occupent un emploi dans un domaine jugé essentiel, qui se déplacent pour des raisons médicales ou humanitaires, pourront obtenir leur laissez-passer.

Des mesures draconiennes pour éviter une trop grande propagation de la COVID-19 et pour protéger les personnes qui sont plus vulnérables. Les policiers utiliseront leur bon jugement pour évaluer la situation. Lors de notre passage à Sainte-Florence, certains automobilistes ont été forcés de rebrousser chemin.«Ben la comment on trouve ça. On n’a pas le choix ben il faut suivre les règles. Qu’est-ce que vous alliez faire au juste ? – On s’en allait à Matapédia parce que moi je fais du service sur la route pour la mécanique. Ça va éliminer des cas, c’est un bien pour un mal » , relate un homme qui souhaitait se rendre à Matapédia, mais qui a dû bien malgré lui retourner chez eux.

À Pointe-à-la-Croix, principale porte d’entrée entre le Québec et le Nouveau-Brunswick, il n’y a aucun barrage policier, la voie est libre. Par contre, les automobilistes se feront interpeller de l’autre côté du pont par le Ministère de la sécurité publique. « Présentement ça se fait juste du Nouveau-Brunswick donc eux ils n’ont pas les mêmes directives, ils ne donneront pas les directives qui viennent du Québec pour leurs gens ce n’est pas leur travail » , constate Pascal Bujold le maire du village.

Le maire espérait voir des policiers être postés dans son village. «Il y a avait une directive qui venait de Rimouski comme quoi on était supposé d’avoir des policiers à Pointe-à-la-Croix pis après avoir parlé avec le poste de Matapédia non la directive était pas la, donc c’est un peu nébuleux on ne comprend pas trop ce qui se passe » , ajoute le maire.