C’est sur des airs de Marie-Pierre Arthur et Louis-Jean Cormier que les voix de 250 jeunes ont résonnées lors de cette première soirée du Festival en chanson de Petite-Vallée.

«C’est vraiment grandiose. En fait, quand ils ont commencé la première chanson, c’était la grosse affaire. Avec les mouvements et les chorégraphies, j’étais très émue en partant», explique Marie-Pierre Arthur.

«On est content d’arriver où on est rendu après toutes ces épreuves qu’on a vécues. On a passé au travers, et là, on est bien installé dans nos chapiteaux.»

Mais bientôt, le chapiteau de Petite-Vallée pourra laisser place au nouveau Théâtre de la Vieille Forge. La ministre de la Culture et des Communications a profité du lancement de ce festival pour annoncer des investissements de 6,5 millions de dollars pour la reconstruction.

«Ce festival-là, je sais à quel point il est important pour vous. On veut lui donner l’opportunité de continuer et de s’épanouir encore davantage», dit la ministre Marie Montpetit.

Le Festival a d’ailleurs une saveur bien particulière cette année.

«Juste arriver sur la longue pointe de Petite-Vallée et de ne pas voir de théâtre, pas de Maison Lebreux, c’est un choc. C’est une année importante, mais on voit qu’avec ce que la ministre de la Culture vient d’annoncer, le Festival a le vent dans les voiles encore pour un bon bout», mentionne Louis-Jean Cormier.

«Je trouve qu’ils ont réussi à faire beaucoup avec peu. Ils se sont retournés sur un dix sous, c’est le cas de le dire. Vraiment, ils font du beau travail», dit une festivalière.

«Nous sommes allés voir, un peu comme un pèlerinage de site, où il manque les deux bâtiments les plus historiques de Petite-Vallée. C’est important de participer d’être solidaires, de montrer aux gens de Petite-Vallée et à l’organisation qu’on est avec eux», raconte une autre festivalière.

Plusieurs autres artistes passeront sous les deux chapiteaux durant le festival qui se poursuit jusqu’au 7 juillet.