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Condition de travail : la FPPE-CSQ dévoile ses chiffres

Publié le 6 septembre 2023 à 15:52, modifié le 6 septembre 2023 à 16:16

Par: Honorine Ngountchoup

« Nous on trouve ça quand même désolant pour le gouvernement qui dit que l’éducation c’est sa priorité absolue. » exprime Jacques Landry, président de la FPPE-CSQ.

La Fédération des professionnels de l’éducation du Québec et de la Gaspésie et Îles-de-la-Madeleine a dévoilé les résultats d’un sondage sur les conditions de travail des professionnels en éducation. Selon le syndicat, leurs membres sont épuisés en raison de l’augmentation des démissions chez professionnels.

« Ça je n’en ai jamais vu, J’en n’ai jamais eu autant de démission non plus. J’en ai eu dans les 4 centres de services au moins une douzaine. Si on fait ça en proportion avec notre adhésion qui est environ 200, ça donne 5% là. C’est quand même énorme. Des gens qui ne sont pas satisfaits de leur emploi puis ils trouvent mieux ailleurs. » déplore Steeve Loisel, président du SPÉGIM-CSQ.

Le sondage donne aussi des informations sur la qualité des services rendus aux élèves. 73% des professionnels de l’éducation de la région trouvent qu’ils n’offrent pas aux élèves les services comme prescrits par la loi sur l’éducation publique. Entre autres, 59% trouvent qu’ils ne peuvent pas faire suffisamment de prévention.
« Nos membres nous disent à 70 % qu’ils souhaitent seuil minimale de services pour arriver à faire la tâche, pour arriver aussi à faire de la prévention. » rapporte Jacques Landry.

« Les professionnels constatent qu’ils ne sont pas outillés ou n’ont pas le temps ou n’ont pas les ressources nécessaires pour faire ce travail-là. Parce qu’ils ne sont pas assez nombreux. » explique Steeve Loisel.

Les travailleurs en poste doivent donc supporter des charges de travail supplémentaires. Ils formulent des doléances au niveau des salaires et se plaignent du manque de flexibilité dans les horaires.
« On veut des changements dans l’organisation du travail. » affirme Jacques Landry.

Si le gouvernement continue à faire la sourde oreille, le syndicat prévoit des moyens de pression comme le refus du temps supplémentaire et une grève cet automne.