« C’est beau d’avoir été fondé en 1827, mais on aurait pu stagner, mais non! On a toujours essayé de trouver ce qui est le mieux», débute Samuel Gagnon, le directeur du développement des affaires au Collège Sainte-Anne-de-la-Pocatière.

Une rentrée historique, depuis la réouverture de la résidence scolaire en 2016. Au total, 62 élèves dont 43 internationaux partagent les lieux. En tout, 466 élèves fréquentent l’établissement qui gagne en popularité grâce à son programme de francisation.

« Il y a des gens de partout qui s’intéressent à notre école, puis c’est quelque chose que l’on continue de développer », précise monsieur Samuel Gagnon.

Les parents de ce jeune, provenant de Saint-Barthélemy, dans les Antilles, ont choisi l’établissement parmi plusieurs autres dans le monde entier.

« C’est vraiment cool. L’ensemble est bien, la résidence est trop bien et vraiment les professeurs sont sympas. Je suis en espagnol et en multilingues », lance l’élève de 3e secondaire, Karl Van Den Vroek.

Le programme d’immersion, compte des élèves provenant notamment de la Chine, du Mexique et des Caraïbes. Les professeurs et élèves locaux sont accueillants.

« Ce que j’aime beaucoup, c’est l’approche culturelle de découvrir de nouvelles cultures et aussi d’avoir la chance de faire partie de leurs parcours et de les voir évoluer », dit l’enseignante en francisation et art dramatique, Anne-Sophie Morin.

Passionné et respectueux du lieu architectural unique, le corps professoral souhaite que le sentiment d’appartenance perdure avec le temps. C’est pourquoi certains d’entre eux ont choisi d’y revenir faire carrière.

« J’étais ici résidente justement, je retourne et je vois que les résidences sont complètes », souligne Anne-Marie Morin.

« Je me dis, on fait un peu partie de l’histoire », ajoute Samuel Gagnon.

Quels sont donc les ingrédients uniques qui attirent les adolescents d’ailleurs à venir étudier dans notre belle région ?

« On a la chance d’être dans un pays qui vit la paix présentement. Dans une province qui est francophone, le français qui a une place importante dans le monde, mais aussi, pour nos cours réguliers avec nos activités parascolaires », selon le directeur du développement des affaires, Samuel Gagnon.

« Ce n’est pas rien de rendre notre école jusqu’à 200 ans », termine l’enseignante, Anne-Sophie Morin.

Les élèves de première secondaire seront la 200^e cohorte de finissants en 2027. De futures générations d’ambassadeurs, qui sait …!