Collations gratuites: une école veut faire la différence dans la vie des jeunes
Publié le 29 janvier 2024 à 15:47, modifié le 29 janvier 2024 à 17:29
Par: Patrick Giguère
L’école La Mosaïque du Nord située à Bois-Joli, dans le Restigouche au Nouveau-Brunswick, a décidé d’élargir son service alimentaire. En plus de servir des repas santé sur les heures de classe, la direction distribue maintenant des collations gratuites aux enfants la fin de semaine.
Depuis le mois de janvier, les élèves défavorisés de l’école La Mosaïque du Nord peuvent recevoir des collations gratuites la fin de semaine.
« C’est une réflexion qu’on a eu après quelques Noël. Tout le monde fait des guignolées pour les familles et donne des denrées, mais on se disait que ces familles là n’avaient pas d’aide après Noël », admet Caroline Boudreau-Doucet, l’agente de développement scolaire et communautaire de l’école.
L’établissement scolaire, qui accueille des jeunes de la maternelle à la huitième année, servait déjà des déjeuners, collations et dîner santé aux enfants de milieux défavorisés. La direction voulait en faire plus.
Ce sont six jeunes jusqu’à présent qui bénéficient de ce coup de pouce de fin de semaine.
« Ils reçoivent un sac rempli de denrées périssables et non périssables et qui peuvent étier sur deux semaines. Il y a des croissants, des fruits, des collations, des barres tendres et des choses comme ça », énumère Caroline.
C’est une subvention de la Commission des services régionaux du Restigouche qui permet de nourrir ces familles, sans frais.
« On le sait qu’avec le coût de la nourriture qui monte en fléchettes, on sait qu’il y a plusieurs familles qui ne sont pas capables de se permettre toutes ces belles petites choses là, alors ce programme là nous permet de répondre aux besoins des familles et de démontrer aussi que l’école est vraiment là pour s’occuper des enfants », mentionne le directeur de l’établissement Shawn Arseneault.
L’établissement est le seul dans le Restigouche à avoir emboité le pas. Une initiative qui semble porter fruit.
« On entend aussi dans la communauté est-ce que ces familles là ont besoin de d’autres choses. Ça crée un engouement dans la communauté et il y a une mobilisation qui se fait. (…) On a obtenu de bons feedback sur ce programme là, je suis certain que l’idée va se lancer ailleurs », croit M. Arseneault.
L’idée est maintenant dans la cour des grands.