M. Soucy est coactionnaire du projet Place Témis, qui aurait pu prendre en charge la relocalisation du CLSC de Rivière-du-Loup. Selon lui, le projet Place Témis « respectait 100% de tous les critères » de l’appel d’offres du CISSS du Bas-Saint-Laurent.

Il estime le Groupe Medway a été avantagé et que les conditions n’ont pas été respectées.

« On a décidé de poursuivre le CISSS parce qu’on s’est dit:  » ils ont été fautifs, ils ont joué avec les paramètres de l’appel d’offres auquel tout avait été défini noir sur blanc » », affirme le président de Soucy Industriel.

Deux critères principaux sont contestés par le deuxième plus bas soumissionnaire, soit que le projet se situe sur une artère principale et qu’il respecte l’échéancier.

« On voit que l’exigence particulière, c’est d’avoir accès un mois avant le début du terme du bail. Donc on parle du 1er mars 2024. À ce qu’on sait aujourd’hui, le projet qui a été retenu ne respecte pas cette clause-là », ajoute-t-il.

M. Soucy tient à aller jusqu’au bout.

« Les gens plus souvent qu’autrement laissent aller. J’avais pas envie de laisser aller les choses, je voulais que les gens soient informés », souligne le président de Soucy Industriel.

Les représentations des parties devant la Cour supérieure du Québec auront lieu dans les prochaines semaines. S’il ne gagne pas sa cause, M. Soucy entend aller en appel. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent et le Groupe Medway n’ont pas voulu commenter le dossier, étant donné la procédure judiciaire en cours.