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Chevreuil : des protecteurs de la faune s’inquiètent de la survie de l’espèce

Publié le 22 janvier 2024 à 15:22, modifié le 22 janvier 2024 à 15:22

Par: Mylene Thomas

Des chevreuils migrent vers les résidences dans la région d’Edmundston pour se nourrir en raison des coupes forestières. Mais le nourrissage étant interdit, un comité de citoyens s’inquiète pour la survie de l’animal.

Depuis plusieurs hivers, les coupes forestières forcent les chevreuils à se déplacer pour leur survie. Le comité de sauvegarde du chevreuil à Edmundston réclame une meilleure gestion des terres municipales. « On fait des coupes forestières dans leur nourriture on enlève ça mais on crée on plante des cèdres des pommiers autour des maisons c’est logique que les chevreuils viennent manger la nourriture. C’est l’homme qui devrait s’adapter à la nouvelle réalité pas la faune » annonce Jules Picard, président du comité.

« On enlève les éléments essentiels de leur survie » « La coupe de bois pourquoi ? On ne sait pas c’est comme si la ville avait besoin du bois pour survivre je ne pense pas » ajoutent deux autres membres du comité.

« Les pratiques sur les coupes sur les lots boisés municipaux s’est arrêté depuis l’année passée » indique le directeur général de la Ville d’Edmundston, Marc Michaud.

Mais le nourrissage des chevreuils est interdit. «Ça fait trois ou quatre ans y a aucune différence,  y en a qui disent que ça a même empiré » poursuit Jules Picard.   « L’important c’était d’interdire au moins ce que les gens ne nourrissent pas les chevreuils chez eux» selon Marc Michaud.

63 % des résidences du secteur sont entourés de cèdres et de pommiers. Il est difficile pour les citoyens de contrôler cette migration. « Involontairement le monde nourrit sans le savoir ce n’est pas vraiment la bonne chose à faire mais on n’a pas le choix on n’a pas le choix si on veut la survie du chevreuil » explique Éric Bouchard, membre du comité.

« Je ne pense pas que le chevreuil sait faire la différence entre un sac de pommes puis un pommier, si on veut enlever les chevreuils autour des maisons c’est de les encourager à se nourrir ailleurs » expose le président du comité.

« On a le devoir d’agir pour essayer de limiter la mortalité sur les chevreuils. Diminuer toute cette souffrance-là provoquée par l’homme en détruisant des arbres, des habitats » dit Ronald Bonenfant, vice-président du comité. « Les gens choisissent de faire les plantations qu’ils veulent mais en retour ils subissent la conséquence aussi» exprime Marc Michaud.

Selon le comité, 40 % des chevreuils sont morts de faim au cours des dernières années.