Chaude lutte à la préfecture de la MRC de Témiscouata
Publié le 3 novembre 2017 à 15:59, modifié le 3 novembre 2017 à 16:50
Par: CIMTCHAU
Le 5 novembre, près de 20 000 électeurs de 19 municipalités au Témiscouata seront aussi appelés à voter pour un préfet. L’ancien directeur de la SADC et de la Caisse Desjardins, Gaétan Ouellet, tente de déloger la préfet sortante, Guylaine Sirois. Les candidats ont pris position sur plusieurs enjeux tels que l’économie, la téléphonie cellulaire et le prolongement de l’autoroute 85.
Les deux candidats à la préfecture de la MRC de Témiscouata font de la création d’emplois l’une de leur priorité. «Si on est capable de ramener des familles, on assure ainsi nos services de proximité: garage, dépanneur, station-service, école. Et même tantôt, on aura un défi avec les églises. On aura à se positionner», a expliqué Gaétan Ouellet.
«La MRC a maintenant un service de développement qui est intégré. Je préside cette table-là. On a installé une façon de procéder pour que les gens déposent des projets. Il y a des sous. On a des leviers économiques importants, comme des projets éoliens», a fait remarquer Guylaine Sirois.
La téléphonie cellulaire est aussi un enjeu. Ici, plusieurs municipalités n’ont toujours pas accès à un réseau. «Il y a des contrats qui sont signés avec certaines municipalités. On a des ententes avec Bell, Telus. Dans ce dossier-là, on a mis énormément de temps. On ne voudrait pas que ça mène à rien», a déclaré l’ancienne attachée politique de Claude Béchard.
«Est-ce que je vais faire mieux? Je pense que oui, parce que je vais être capable de rassembler la MRC, même ceux qui ont la téléphonie cellulaire. Les fonds éoliens, est-ce qu’on peut en mettre un peu là-dedans, dans un fonds qui revendique d’avoir un service essentiel», s’est questionné le gestionnaire.
Le prolongement de l’autoroute 85 continue d’alimenter les discussions. «Peut-être l’an prochain, il y aura un changement de gouvernement? On veut être sûr qu’il ne sera pas remis à plus tard, qu’on ne passera pas après le troisième lien, ou passer après l’échangeur Turcot s’il y a un dépassement de coût. Il faudra toujours faire des revendications pour que ça se fasse», a rappelé Gaétan Ouellet.
«Si on n’avait pas cette signature, je serais peut-être un peu sceptique. Par contre, l’engagement est pris. Le bois va commencer à être couper. Et après ça, les travaux commencent et se poursuivront jusqu’à ce qu’ils soient complétés», a souligné Guylaine Sirois. Le bois-d’œuvre, l’acériculture et les services hospitaliers sont aussi des priorités.