Les élus de Caraquet ont adopté à l’unanimité le 21 décembre dernier la production de ce mémoire avec la collaboration des médecins de la région et du Comité Action H.

Celui-ci sera présenté à la ministre de la Santé lors des consultations prévues ce printemps quant aux futurs changements du système de santé au Nouveau-Brunswick.

Les principaux points qui seront demandés dans ce mémoire par Caraquet sont le maintien des services qu’offre l’hôpital, dont le service d’urgence 24 heures sur 24 et aussi des lits supplémentaires.

« Si on a un hôpital, ça prend une urgence. Ça, on ne peut pas dénier ça. C’est sûr que ça nous prend des lits supplémentaires. À l’hôpital de Caraquet, la majorité du temps, les civières sont pleines, les lits sont pleins », affirme la présidente d’Action H, Louise Blanchard.

Avant la présentation du mémoire, la Ville devait envoyer un énoncé de sa vision. Chose qui a été faite au lendemain de l’adoption du mémoire.

Dans cet énoncé, on peut y lire que le service d’urgence 24h, la sécurité de sa population vieillissante, la proximité des soins, la conservation de leurs acquis et le recrutement assidu des professionnels de la santé sont tous des points que la Ville de Caraquet considère primordiaux pour sa communauté.

Il y est aussi indiqué que la Ville cherchait à maintenir, mais aussi à améliorer les services de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Du côté d’Action H, on espère vraiment que la prochaine consultation publique sera profitable.

« On croit et on espère qu’ils vont étudier les mémoires et qu’ils vont dire, c’est ça que la population demande, alors c’est ça qu’on va leur donner. On ne leur demande pas ciel et mer, on ne leur demande pas un centre de cardiologie comme à Saint-Jean, ce n’est pas ça qu’on demande. On demande des services essentiels », mentionne la présidente.

Finalement, le Comité Action H souhaite ainsi l’implantation de cliniques sur le territoire afin de pouvoir désengorger les urgences.  Une recommandation formulée par les hôpitaux du nord de la province.