Jean-Francois Carrier restera 9 mois derrière les barreaux et il devra ensuite respecter une période de probation de 18 mois.  Pour prendre sa décision, la juge a pris en compte des facteurs aggravants, comme la vulnérabilité et l’état d’esprit actuel de la victime, ainsi que l’âge d’écart entre elle et son agresseur.

On le rappelle, Jean-François Carrier avait plaidé coupable le 7 mai dernier après avoir été accusé d’attouchements sexuels sur une personne de moins de 18 ans. Les gestes se sont produits dans la nuit du 10 au 11 février dernier, vers les 5h30 du matin alors qu’une fête était organisée à son domicile.

L’homme de 49 ans était dans la salle d’audience entouré de ses proches pour entendre sa sentence, tout comme les parents de la victime d’âge mineur, qui étaient aussi présents au tribunal. L’avocate de la Défense a pris la parole pour que Jean-François Carrier puisse présenter ses excuses aux parents. Mais ces derniers ont refusé la demande.

Quant aux représentations des avocats, c’est la Couronne d’abord qui a présenté ses arguments dans cette affaire et qui a demandé notamment une peine d’emprisonnement de 12 mois suivi d’une période de probation, en soulignant l’impact des gestes posés sur la victime. L’avocate de la Défense a quant à elle mis de l’avant le fait que son client n’a pas d’antécédents criminels.

Et qu’au moment des faits, il était sous emprise de l’alcool. Elle a parlé de son isolement et qu’il ne peut plus exercer sa profession d’avocat. Elle a demandé la peine minimale, soit 90 jours d’incarcération. L’homme s’est exprimé à la barre, sans pouvoir s’adresser directement à la famille. Il a tout de même présenté des excuses et avoué ses regrets.

Je vous rappelle qu’il fait face présentement à quatre autres accusations d’agression sexuelle et de contacts de nature sexuelle sur une personne de moins de 16 ans.