Anguille d’Amérique : Sauver l’espèce en favorisant sa montaison
Publié le 13 octobre 2022 à 17:14, modifié le 13 octobre 2022 à 17:14
Par: Francis Gallant
Un nouveau projet a été mis sur pied pour protéger l’anguille d’Amérique. Cette espèce, qui était très présente dans les influant du Saint-Laurent au début du siècle dernier, est maintenant considérée comme menacée.
Autrefois bien abondante dans les différents bassins versants de la région, l’Anguille devient tranquillement un souvenir lointain. Celle-ci est de plus en plus rarissime en amont des rivières se connectant au Saint-Laurent.
«Ici historiquement il y avait beaucoup de pêche qui se faisait justement dans la fosse, puis il y en avait la présence de l’Anguille ça nous a été rapporté par plusieurs citoyens et pêcheurs et des données qui sont disponibles auprès des visiteurs», débute Antoine Plourde-Rouleau, Chargé de projets et responsable du plan directeur de l’eau pour Obakir.
L’organisme Obakir travaille de pair avec la première nation Malécite de Viger, la ville de Saint-Pascal et de la fondation de la Faune du Québec afin de trouver des solutions.
«L’idée éventuellement c’est qu’après notre étude d’avant-projet, on pourrait proposer des aménagements fauniques. Souvent on va voir des passes migratoires à Anguille. Essentiellement c’est une rampe avec un substrat sur lequel l’anguille peut s’agripper et remonter le cours d’eau sans passera par l’obstacle la bloque», explique Antoine Plourde-Rouleau.
«On voyait une belle opportunité de mieux connaitre notre territoire dans un premier temps et de mieux connaitre les éco systèmes et espèces sensibles», dit Maryse Hénault-Tessier, directrice de l’urbanisme et service technique à la ville de Saint-Pascal.
La décroissance de l’Anguille d’Amérique est due à plusieurs facteurs …
«En 2011 il y a des membres de la première nation qui ont participé à une enquête supportée financièrement par la MPO pour répertorier les obstacles qui pouvaient nuire aux entraves à la migration de l’Anguille», souligne Bruno Thériault, Directeur ressource naturel et du territoire, première nation malécite.
«Ce serait entre autres attribuable à la détérioration de leur habitat, rapport de polluant des cours d’eau, mais aussi à la présence d’obstacles infranchissable tels barrages, ponceaux, etc…, qui empêchent l’espace de remontrer vers les habitats de croissance», selon Antoine Plourde-Rouleau.
La première étape du projet sera donc de documenter la présence passée des anguilles dans les rivières Verte et Kamouraska, ainsi que dans les ruisseaux. OBAKIR fait appel aux citoyens qui en ont des souvenirs.