Mon topo Alex Belzile, une histoire constante de persévérance
Publié le 1 février 2023 à 19:10, modifié le 2 février 2023 à 10:27
Par: William Boivin
Après avoir disputé son cinquième match avec le Canadien, mardi, dans la défaite face aux Sénateurs, Alex Belzile a été cédé au Rocket de Laval. Ça pourrait être une simple technicalité, puisque le Tricolore tombe en pause pour le match des étoiles de la LNH. La fierté de Saint-Éloi pourrait disputer deux matchs avec le Rocket et être de retour à Montréal dans moins de deux semaines. Belzile a profité de son premier rappel pour récolter 4 points en 5 matchs.
«Je prends absolument rien pour acquis, ça bouge vite dans le monde du hockey.» Alex Belzile en a vu d’autres. Il va poursuivre sa grande séquence offensive de 16 points depuis le début de l’année 2023 avec le Rocket, pour au moins la prochaine semaine.
«La confiance, c’est la clé du succès, quand tu commences à trouver ta game, ça commence dans les pratiques et la préparation qu’on fait dans l’ombre, le résultat final est seulement sur la glace mais les bonnes actions que tu fais, je le pratique depuis plusieurs années et maintenant ça paye.»
De l’intérieur, quelle est la grande différence entre la Ligue américaine et la Ligue nationale?
«Je te dirais le niveau d’exécution et la rapidité du jeu, mais quand tu finis par comprendre que tout est plus vite, et tu t’ajuste, des fois c’est plus facile, car tout le monde est meilleur.»
Les gens connaissent Martin St-Louis comme joueur, mais comment est-il comme entraîneur?
«C’est un peu le même style, c’est un entraîneur extrêmement passionné et il connait vraiment son hockey, c’est plaisant de jaser de hockey avec lui, il a d’excellents points tout le temps, comme j’ai fait toute ma vie, tous les coach, j’essaie d’apprendre le plus possible et d’être une éponge.»
Tu n’as pas le parcours atypique d’un hockeyeur professionnel, que dirais-tu à un jeune joueur qui est retranché d’un camp et qui pense que c’est la fin du monde?
«Des fois de l’adversité ça fait du bien, j’ai été coupé à peu près partout dans ma vie, c’est de la manière dont tu réagis face à ces épreuves-là, par exemple, j’ai été coupé Midget AAA, et j’étais vraiment déçu quand c’est arrivé, mais ça m’a fouetté pour prouver aux gens qu’ils avaient tort et ça m’a donné une grande motivation.»
Le journaliste natif de Trois-Pistoles, Benoit Rîoux, qui couvre les activités du Canadien de temps à autres pour le compte du Journal de Montréal, est aussi fier du chemin parcouru par son collègue des Basques.
«Comme journaliste des fois, je dis, qu’il y a deux circonstances où nous pouvons un peu encourager et avoir un partie prix. Aux Olympiques, c’est très difficile de ne pas encourager les athlètes de notre pays et dans ce cas-ci, quand on a un joueur qui vient de notre coin de pays, c’est bien difficile de ne pas lui souhaiter le meilleur surtout un bon gars comme Alex Belzile.»
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