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Alex Belzile a prouvé qu’il avait sa place dans la LNH

Publié le 1 décembre 2021 à 18:13, modifié le 1 décembre 2021 à 18:14

Par: William Boivin

Alex Belzile a passé plus de deux semaines avec les Canadiens de Montréal, au mois de novembre. Malgré les résultats de l’équipe, il trace un bilan très positif de son passage et ce fut une expérience enrichissante et payante pour lui.

«C’est sûr que c’était plaisant, premièrement, j’ai eu la chance de jouer plusieurs parties consécutives et c’était bon pour la confiance aussi, et de me prouver que je ne suis pas si fou que ça dans mon processus et continuer de pousser.», a noté le sympathique Belzile

Après 16 parties derrière la cravate dans la LNH, il croit avoir prouvé qu’il pourrait évoluer à temps plein dans la meilleure ligue au monde.

«Quand tu joues là, il ne faut pas que tu te mettes à douter que tu n’en sois pas un. Dans le sens que, sans être trop confiant, faut que tu aies confiance en tes moyens et je ne peux pas contrôler les opinions des autres, mais je crois qu’avec les parties que j’ai jouées, j’ai prouvé que j’avais ma place là en masse.», a souligné de façon confiante l’attaquant du Bas-St-Laurent.

À 30 ans, Belzile a-t-il l’impression d’être pris entre l’arbre et l’écorce : «je me suis vraiment développé tardivement, peu importe l’âge, c’est l’effort, il y a encore des exemples avec des Patrice Bergeron de ce monde qui connaissent leur meilleure saison de hockey à 33 ou 34 ans, c’est de la manière que tu te comportes et que tu prends soin de ton corps.», a-t-il noté.

Mais la fierté de Saint-Éloi ne voit pas son retour à Laval comme un pas vers l’arrière.

«Il y a 3 ou 4 ans, j’étais juste content de rester juste dans la ligue américaine, c’est sûr que tu en veux plus en tant que joueur de hockey, tu veux monter et jouer dans la meilleure ligue possible, mais au contraire moi je ne vois pas ça comme un désaveu de retourner à Laval.», a mentionné Belzile.

Il a d’ailleurs la chance de côtoyer son collègue du KRTB, Gabriel Bourque avec le Rocket.

«C’est un très bon ami, un ami proche, c’est vraiment le fun de pouvoir être à l’aréna avec Gabriel tous les jours comme dans le temps.», a dit le #60 au sujet de son ami de longue date.

Belzile est l’exemple parfait de celui qui n’a jamais abandonné : «ça ne me prend pas grand-chose pour me motiver, au contraire, ça vient naturellement et je vais essayer de continuer le plus possible!» et c’est pour ça qu’il a un cœur aussi gros que le Centre Bell.