Cette somme permettra à l’entreprise de commercialiser sa technologie. Après six ans de développement, Inno-3B a dévoilé son système de production horticole vertical en milieu fermé lors d’une conférence de presse. Un projet-pilote qui donne une deuxième vie à l’église de Saint-Pacôme.

« Le problème qu’on veut solutionner, c’est la réduction de gaz à effet de serre par la production urbaine. C’est de travailler avec les producteurs actuels pour être capable de bonifier leur offre et en même temps verdir leur image », Martin Brault, président d’Inno-3B.

La technologie permet de réduire jusqu’à 40 fois les émissions de gaz à effet de serre générés par l’agriculture conventionnelle.  « On parle à peu près de 2,97 kg de CO2 équivalent par kg de légume produit », précise M. Brault.

Pour le moment, les jardins du clocher, l’organisme partenaire du projet, cultivent de la salade, des micropousses et des fines herbes.

« Le feuillage vert, on le maîtrise bien. Maintenant, les produits plus de types à fruits, c’est ce qu’on veut développer pour le futur. On parle de fraises, d’aubergines, par exemple. L’avancement de la technologie, on est rendu-là », explique le dirigeant d’Inno-3B.

Fort de son innovation, Inno-3B espère maintenant commercialiser son système.

« Cette vitrine va amener l’entreprise à même exporter à l’international, c’est ce qui est intéressant. Ça va amener aussi une visibilité pour l’ensemble de la région. C’est ce qui est exceptionnel. Puis si on peut aider d’autres entreprises de la sorte, on le fera », mentionne Marie-Eve Proulx, ministre déléguée au Développement économique régional.

D’autres tours seront ajoutées dans la sacristie de l’église cet hiver. La production de fruits et légumes devrait atteindre près de 120 000 kg de nourriture par année, dès l’an prochain.