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Agriculture : Adapter la production au contexte

Publié le 23 septembre 2022 à 16:30, modifié le 23 septembre 2022 à 16:30

Par: Félix Côté

Les agriculteurs ne peuvent plus utiliser l’engrais en provenance de la Russie à cause des sanctions commerciales. Ils cherchent donc à modifier leurs méthodes de culture pour économiser et devenir plus autonomes.

La hausse du prix de l’essence, des engrais, des prix de productions et les sanctions économiques imposées à la Russie poussent les producteurs laitiers et agricoles à devenir plus efficaces.

« C’est le retour du balancier, comme je te dirais, mais, on peut changer notre façon de faire comme on le fait à l’heure actuelle »,raconte le président des producteurs de lait gaspésiens.

Les engrais sont essentiels, et la Russie est le plus grand exportateur au monde. Le Canada impose des sanctions de 35 % sur tous les produits d’importation de Moscou, ce qui a un impact réel pour les agriculteurs. Pour éviter cette taxation, l’Union des producteurs agricoles propose de mieux aménager les champs en évitant les cultures homogènes.

« Chaque plante que tu vas utiliser va avoir un effet bénéfique sur la terre, et puis il y a des spécialistes là-dedans qui vont amener les producteurs à avoir ce genre de cultures là », décrit la directrice de l’Union des Producteurs Agricoles de la Gaspésie, Michèle Poirier.

L’UPA vise l’autonomie par rapport aux marchés internationaux. Avec la mondialisation, des secteurs comme l’agriculture deviennent dépendants des autres exportateurs.

« Qu’on ait une autonomie alimentaire québécoise où est-ce qu’on est capable de manger nos produits, qu’on est capable de se nourrir convenablement, et puis, être capable de se dire : Oui on vit de l’agriculture, on nourrit notre monde et on est des professionnelles de l’agriculture », espère la présidente de l’UPA de la Gaspésie.

Lorsqu’un conflit commercial éclate, le prix des marchandises augmente et les producteurs doivent absorber une partie des coûts.

« Donc, on est pogné avec une inflation des prix qu’on ne peut pas refiler directement aux consommateurs », explique le producteur laitier, Normand Barrialut.

Les experts agronomes proposeront des alternatives à la situation économique et climatique actuelle. Ils reconnaissent toutefois que l’adaptation est la solution et qu’être productif est nécessaire.