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Agressions sexuelles: poursuite contre le Diocèse d’Edmundston

Publié le 16 mai 2022 à 16:31, modifié le 16 mai 2022 à 16:39

Par: CIMTCHAU

Une poursuite est intentée contre le père Georges Fournier d’Edmundston, décédé en 2021.

Deux plaignants, une femme et son fils, affirment avoir été agressés sexuellement. Ils poursuivent sa succession et le diocèse d’Edmundston. Pendant plus de 10 ans, les demandeurs se seraient fait agresser sexuellement par le père Georges Fournier et ce, plusieurs fois par semaine.

L’histoire aurait débuté en août 1975 alors que la femme alors âgée de 26 ans a été invitée à emménager au presbytère de Saint-Hilaire avec ses deux fils pour être employée comme ménagère. Les agressions sur la femme et son fils auraient débuté l’année suivante jusqu’en 1987. Dans les documents déposés en Cour, on peut y lire qu’en 1977, la demanderesse a subi une opération pour la ligature de ses trompes pour ne pas tomber enceinte du Père Fournier.

Le demandeur, son fils, aurait subi des traitements semblables dès l’âge de 5 ans. Les agressions incluaient des attouchements, de la masturbation et des attentats de pénétration. Selon la poursuite, l’autorité que le prêtre avait, lui a fourni l’opportunité de se retrouver seul avec le demandeur, d’exercer un contrôle total sur lui, de s’attaquer à lui et de l’agresser sexuellement durant ces années. Le garçon pouvait entendre le Père Fournier venir chercher sa mère les soirs dans la chambre à coucher. Les plaignants se sentaient toujours en état de panique et de peur puisqu’ils vivaient dans le presbytère avec le Père Fournier. Des agressions sexuelles auraient aussi eu lieu dans une voiture appartenant au diocèse et dans un camp de pêche dans le Restigouche.

Le diocèse d’Edmundston et la Fondation du diocèse d’Edmundston sont aussi visés par la poursuite. Puisque la mère et son fils affirment avoir vécu toutes sortes de traumatismes, ils demandent réparation. Ils ont entre autres souffert de chocs nerveux, de dépression et d’anxiété. Ils auront besoin de traitements médicaux et psychologiques pour le reste de leur vie. Les demandeurs plaident que la conduite du diocèse était malveillante, opprimante et abusive et devrait être punie. Ils affirment que les autorités religieuses ont protégé les présumées inconduites sexuelles du père Fournier pour ne pas nuire à la réputation du diocèse.