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Aéroglisseur PENAC : un baptême réussi en atlantique

Publié le 28 juin 2023 à 14:35, modifié le 28 juin 2023 à 14:35

Par: Félix Côté

Un entrepreneur de Caraquet a vu une opportunité d’affaire de plus de 12 tonnes… et l’a saisi. Gino Leblanc vient de faire l’acquisition d’un aéroglisseur ayant appartenu à la Garde côtière canadienne. Pourquoi? On lui a posé la question.

Soulagement, victoire, ambition, les mots manquent pour décrire comment Gino Leblanc se sent. L’histoire a commencé à Vancouver ou le PENAC, un aéroglisseur ayant appartenu à la Garde côtière canadienne, se cherchait un nouveau propriétaire. Gino Leblanc a senti la bonne affaire… mais après l’achat, une grande traversée l’attendait.

« Il a traversé toute la côte sud-américaine et ensuite le canal de Panama et à remonter la côte atlantique en passant par la Floride jusqu’à Baltimore dans l’État de Washington », raconte le nouveau co-propriétaire de l’aéroglisseur, Gino Leblanc

Une fois arrivé sur la côte est Américaine, l’équipage de Gino Leblanc ne s’attendait pas a autant de péripéties. Bris mécanique, changement de juridictions maritimes, la logistique n’a pas été de tout repos. Ce n’est qu’arrivé en eaux canadiennes que les choses de sont calmées.

« Il nous est arrivé quelques avaries, ce qui est assez normal sur un long périple qui nous a pris 2600 Kilomètres ce qui veut dire 1500 milles nautiques. Ce qui n’a jamais été fait avec un gros porteur surtout sur l’océan en plus avec 4 gars acadiens qui commence dans le métier », explique Gino Leblanc.

L’aéroglisseur est l’un des plus efficaces. Il a une capacité de 12 tonnes à bord. Autrefois utilisé par la Garde côtière canadienne, il a servi à de nombreuses interventions et il est parfait pour effectuer des missions de recherches. De plus, il a un vaste rayon d’opération et se déplace à plus de 80 kilomètres/heure.

« C’est très vaste et, un aéroglisseur sur une plage, il y a plusieurs études faites partout au niveau environnemental et on n’a pas d’impact sur l’environnement », raconte le co-propriétaire du PENAC.

Réparé et prêt à servir, le co-propriétaire estime que l’aéroglisseur pourra être sollicité pour différentes tâches dans toutes les eaux du golfe du Saint-Laurent au cours des prochains mois.

« On croit qu’il y a un potentiel. Un aéroglisseur peut faire du déglaçage, un aéroglisseur peut faire de la recherche et sauvetage, il y a aussi les baleines, l’enjeu avec les baleines, l’encadrement et tout ça », espère Gino Leblanc.

L’aéroglisseur pourrait-il servir à autre chose? Par exemple le tourisme… Gino Leblanc écarte la possibilité pour le moment. Selon lui il n’y a pas un assez grand bassin de clientèle pour que les voyages à bord soient rentables.