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Actes de vandalisme contre le prolongement de l’autoroute 20 : Amélie Dionne lance un appel au civisme

Publié le 18 avril 2024 à 16:21, modifié le 18 avril 2024 à 16:34

Par: Ariane Boyer

Ce matin à Cacouna, Amélie Dionne, députée de Rivière-du-Loup – Témiscouata, a pris la parole pour condamner fermement une série d’actes de vandalisme qui ont récemment secoué la communauté. Ces actes sont directement liés à l’opposition au projet de prolongement de l’autoroute 20, qui doit s’étendre entre Notre-Dame-des-Neiges et Trois-Pistoles.

Des véhicules du ministère des Transports ont été ciblés par des graffitis, un geste que la députée Dionne n’a pas tardé à dénoncer : « J’ai été vraiment troublée de voir ces gestes-là, le vandalisme, l’intimidation, ça n’a pas sa place. Je comprends qu’il y a des gens qui sont pour et contre, » a-t-elle déclaré, appelant à la civilité dans le débat public.

Le prolongement de l’autoroute est un sujet qui divise, la député souligne qu’une amélioration de la sécurité routière est nécessaire. « Quand on parle de sécurité routière, c’est important aussi de constater que sur la 132, il n’y a pas de voie de contournement. Dans le cas d’un accident ou d’une tempête de neige, Notre-Dame-des-Neiges et Trois-Pistoles sont des secteurs très difficiles. »

En réponse aux préoccupations environnementales, la députée a rappelé la mise en place de comités de suivi : « Je rappelle qu’on a construit deux comités de suivi, soit un comité environnemental, et ce sont des représentants d’un ministère des transports et des citoyens, et des représentants des citoyens qui siègent sur ces comités, qui vont se rencontrer ce printemps pour discuter du projet. »

Le groupe d’opposition Le pont de la 20, ça tient pas debout continue de réclamer une attention plus poussée sur les impacts écologiques du projet. Leur porte-parole, Sébastien Rioux, a insisté sur la nécessité d’un second BAPE, compte tenu des changements climatiques et de l’évolution de la région depuis la première évaluation.

Pendant ce temps, la Sûreté du Québec a confirmé qu’elle enquêtait sur les récents méfaits.